Jeu vidéo et Biologie - Stickology

- la Science du Jeu Vidéo, par Aurionis

Cette semaine, très peu d'infos ont retenu mon attention.

Même si l'arrivée de 40 niveaux gratuits de l'excellent Super Meat Boy, sur XBox360 m'a réjoui,

Même si la date de sortie de Gears of War 3, exclu X360, le 20 septembre, est une nouvelle agréable,

Même si l'annonce de Fortresscraft, un clone éhonté de Minecraft sur 360, m'a fait grincer des dents,

Mais ! Je ne parle que de X360 là dedans ! Aurais-je viré de bord, serais-je devenu un pro-M ?
Rendons à Nintendo ce qui est à Nintendo, cette semaine une série parmi les plus épiques qui soit a fêté ses 25 ans, je parle bien entendu de The Legend of Zelda !


La série a en effet fait son apparition en 1986 sur NES, et s'est imposée comme l'une des plus grandes franchises de Nintendo, faisant preuve épisode après épisode de qualités jamais démenties. J'ai découvert la série sur le tard, avec l'opus The Wind Waker -et son édition collector qui, heureusement, comprenait aussi Ocarina of Time et Master Quest-, mais me suis depuis largement rattrapé, qu'il s'agisse des opus 3D (Twilight Princess reste une expérience assez spéciale, faut bien l'avouer), ou des épisodes 2D "à l'ancienne", à savoir Zelda premier du nom, Zelda II, A Link to The Past, Link's Awakening (dont j'ai d'ailleurs écrit le test sur un certain site de jeux vidéo :] ) ou encore Minish Cap.
En revanche, il est couru d'avance que Skyward Sword, le prochain opus, ne passera pas par ma défunte Wii (renseignez-vous sur la "MàJ 4.2" pour comprendre). Je me rattraperai peut-être dans quelques années, allez savoir !

Sur ce, faisons un petit point sur la semaine à venir ! Je vais vous proposer un brin de lecture, tandis que je m'adonnerai aux joies de la poudreuse !
Lundi, vous retrouverez pas la suite de Minecraft, l'aventure interactive, alors pour me faire pardonner, vous aurez droit à un double épisode la semaine suivante !
Mercredi, un test, et comme je suis un peu feignasse, ce test a déjà été publié sur un fameux site de jeux vidéo (le même que cité précédemment). Et comme je suis un foufou, dès jeudi un autre test sur un jeu de cette série ! Pour bien conclure la rétrospective, vendredi vous aurez droit à un vidéo test du jeu testé mercredi, elle est pas belle la vie ?
Enfin, samedi, pas d'info de la semaine. Même si une nouvelle console était annoncée, même si Bobby Kotick déclarait aimer le jeu vidéo, je n'en parlerai pas, puisque coupé du monde virtuel dans lequel j'ai l'habitude de baigner. En revanche, je vous ai mitonné un petit post Blabla !

Bref, bonne semaine à tous et rendez-vous dès mercredi pour la rétrospective !

Je n'ai jamais été très fan de Sonic, peut-être parce que je suis tout simplement mauvais aux Sonic 2D. Ceci dit, 'faut pas croire, j'ai un petit coeur qui bat, et voir une telle mascotte massacrée par des opus 3D apparemment mauvais (Sonic the Hedgehog, Sonic Unleashed, Sonic & the Black Knight pour ne citer que ceux-là) m'attriste. Vraiment.
De tous les épisodes 3D, un seul m'a toujours tenté : Sonic Adventure, sorti sur Dreamcast et vanté par beaucoup comme étant le meilleur Sonic 3D. Il se pavanait devant moi sur XBLA, à 800 Micro$oft Points. Mon compte n'en affichait que 400, et mon portefeuille me déconseillait d'acheter davantage de points. Triste situation, mes amis.

Puis, en décembre dernier, une promo inespérée fait passer l'objet de ma convoitise à 400 points. Surprise ! Liesse ! Danse de la joie ! Je dépense mes derniers deniers virtuels, et lance le jeu sans plus attendre.
Plusieurs modes de jeu s'offrent à nous, alors autant commencer par le principal : le mode aventure, qui nous propose d'incarner six personnages de la saga Sonic dans des scénarii -oui, ça se dit !- qui s'entremêlent autour d'une histoire principale : la quête des Chaos Emeralds par Eggman (ou Robotnik si vous préférez), dans le but de nourrir Chaos, une sorte de dieu gélatineux. Ceci dit, chaque personnage a une histoire et un gameplay qui lui sont propres. Voyons voir ça, personnage par personnage !

Commençons par Sonic, dont l'aventure débute sur un transat, autour de la piscine d'un hôtel. Arrive Tails, aux commandes de son avion, visiblement en difficulté. Notre pauvre compagnon à deux queues se crashe, et Sonic court à son secours. C'est là l'objet du premier niveau, une course effrénée sur le sable, sautant de falaise en falaise, à une vitesse propre à notre hérisson préféré, avec en point d'orgue une course poursuite contre un orque. La Dreamcast nous montre ce qu'elle a dans le ventre question graphismes, et aujourd'hui encore ce niveau (comme le reste du jeu) se laisse regarder.
La suite de l'aventure alterne entre l'exploration de terrains « aventure », de grandes zones ouvertes recelant de secrets et de mécanismes à enclencher pour accéder aux « action stages ». Ces zones sont au nombre de trois : la métropole Station Square, les Mystic Ruins et leur jungle, et l'Egg Carrier, vaisseau amiral de notre redoutable adversaire. Ces phases sont calmes et consacrées à l'exploration, elles permettent de souffler entre deux action stages, car ceux-ci se mènent tambour battant !
L'ami Sonic alternera ainsi entre les courses supersoniques, un niveau de flipper (en hommage à Sonic Spinball, sorti sur Megadrive ?), un autre en snowboard, en avion façon shoot'em up et même en véhicule futuriste, le temps d'une course à la F-Zero, la vitesse en moins (un comble pour Sonic, non ?). En tout, 10 niveaux plutôt inspirés, ma seule doléance à leur sujet étant le passage progressif de niveaux de vitesse pure à des niveaux plus orientés exploration et recherche de mécanismes. Loin de l'image du hérisson supersonique, notre héros devient un vrai Indiana Jones !
De temps à autre, un boss viendra vous barrer la route, qu'il s'agisse d'Eggman, Knuckles ou l'une des sept formes de Chaos. Ces phases s'avèrent trop simples et pas forcément jouables, mais ont le mérite d'exister.

L'aventure de Tails est très proche de celle de Sonic. On traverse les mêmes niveaux, en essayant d'arriver avant Sonic à la ligne d'arrivée, on affronte les mêmes boss, on joue la même phase en avion... Sur les cinq niveaux de Tails, un seul est original : une descente en snowboard dans le désert, particulièrement agréable. Bien entendu, les capacités du renard diffèrent de celles de Sonic : s'il peut lui aussi courir rapidement, Tails a également la capacité de tourner sur lui-même pour attaquer ses ennemis, et d'utiliser ses queues pour atteindre des hauteurs autrement inaccessibles.



 
L'aventure de Knuckles est, à mon sens, la plus intéressante. Le but de notre héros rouge n'est pas de récupérer les Chaos Emeralds, mais des parties de la Master Emerald, dont il est le gardien, et qui a été détruite par Chaos. Ses niveaux sont ainsi des phases d'exploration dans le but de retrouver trois émeraudes par zone. Une tâche rendue facile par le radar à émeraudes, et par les capacités hors du commun de Knuckles, qui peut ainsi utiliser ses poings pour escalader les parois les plus abruptes, ou encore planer sur d'incroyables distances, permettant d'exploiter au mieux la 3D du jeu. Le tout à une vitesse folle, bien entendu. Ces cinq niveaux sont un vrai régal !

 

Vient ensuite Amy, la petit amie collante et insupportable de Sonic. Suite à une rencontre avec un mystérieux oisillon, un robot répondant au doux nom de Zero la pourchasse, et le but de notre amie sera de rejoindre la fin du niveau en évitant de se faire attraper par celui-ci, à l'aide entre autres de son marteau. Seulement, n'est pas Sonic qui veut ! Amy ne se déplace pas aussi rapidement que son amoureux, ajoutons à cela des caméra parfois mal fichues, et l'on obtient trois niveaux peu intéressants, malgré un boss final certes facile, mais agréable à combattre.




Big le Chat. Ce nom résonnera dans nos oreilles pendant longtemps comme étant celui du personnage le moins charismatique de la mythologie Sonic. Ce gros matou a pour amie une grenouille nommée Froggy (on applaudit l'originalité !), qui a eu le malheur d'avaler une émeraude du Chaos avant de s'enfuir. Big, pêcheur de profession, devra user de sa canne à pêche pour récupérer Froggy. Et là, c'est le drame ! Ces phases sont inutilement longues, aléatoires, et inintéressantes. On préfèrera oublier ces quatre niveaux de torture.



 

Pour finir, on peut jouer E-102 Gamma, un robot de Robotnik qui a décidé de se rebeller et d'aider Amy et l'oisillon. Notre héros au nom de colorant jaune (la tartrazine, pour nos amis les scientifiques. Coucou les gars !) va devoir traverser les niveaux et utiliser ses armes pour détruire les robots que Robotnik envoie à ses trousses. Rien d'inoubliable, mais on passe cinq niveaux plutôt sympas.

Chacun de ces six personnages trouvera en cours de route un ou deux items qui augmenteront ses capacités (Spin Dash pour Sonic, attaques en plus pour Knuckles, etc). Il sera également possible pour chacun de nos héros d'élever des Chaos, ces mignonnes petites créatures qui dorment dans des oeufs, attendant fébrilement qu'on vienne les en sortir. Vous pourrez ensuite les faire participer à des courses de Chaos. Une bonne idée pour faire une pause Tamagotchi !
Après avoir fini un niveau, vous obtenez un emblème. Seulement, chaque niveau contient trois emblèmes, qui ne s'obtiennent qu'en pulvérisant les chronos, tout en récupérant le maximum d'anneaux. De plus, certains emblèmes se cachent dans les terrains « aventure », et ne peuvent être récupérés que grâce aux capacités d'un seul personnage. En tout, ce ne sont pas moins de 120 emblèmes qui vous attendent ! C'est d'ailleurs là le sujet du deuxième mode de jeu de Sonic Adventure, qui vous propose de rejouer les niveaux « action » sans avoir à recommencer le scénario.

Parlons de la durée vie ! Le mode aventure de Sonic, le plus consistant, vous occupera trois à quatre heures. Celui de Tails une à deux heures, idem pour celui de Knuckles. Amy vous ennuiera une petite heure, idem pour Big et E-102. En tout, il vous faudra donc une douzaine d'heures pour compléter le mode histoire de chaque personnage. Ajoutez-y le temps nécessaire à la récupération de tous les emblèmes, et celui que vous passerez à élever les Chaos, et vous arriverez à une bonne vingtaine d'heures de jeu.

Le 4/3, c'est pas glop !
Graphiquement, le jeu en impose. La 3D est de bonne qualité, les décors inspirés et généralement colorés... J'ai été surpris à plus d'une reprise de la distance d'affichage, et si quelques textures font un peu tache en 2011, le tout reste très regardable ! Je pousserai quand même un petit coup de gueule concernant la version XBLA, au format 4/3, tandis que la version présente dans la Sega Dreamcast Collection (à venir sur X360 et PC) sera, elle en 16/9. Non pas que ce format pose problème en jeu, mais ç'aurait tout de même été un vrai plus...

La maniabilité du titre est assez déroutante, et diriger Sonic, qu'il soit lancé à pleine vitesse ou à l'arrêt, n'a pas été chose facile pendant une petite heure. J'ai eu l'impression que le personnage partait trop rapidement dans la direction indiquée pour être maniable, et qu'ajoutée à des plans de caméra souvent foireux (à Station Square par exemple), la maniabilité allait poser problème. Finalement, après un petit temps d'adaptation, le tout se révèle plutôt agréable -avec un pad de Xbox 360, j'entends. Pour la Dreamcast, je n'en sais fichtre rien !

La bande son est très orientée rock, et ce dès l'écran-titre. Le thème de Station Square est une vraie réussite,  et le thème des Mystic Ruins, aux accents ethniques, est très agréable également. Mis que dire des thèmes de Tails et Amy, sortes de mix entre J-pop et pop américaine, insupportables au bout de deux minutes ? Même si ce n'est que mon avis personnel, je les trouve trop en décalage par rapport à l'ambiance générale, et au reste de la bande-son, globalement très réussie. On aime ou on n'aime pas : j'aime pas !

En conclusion, Sonic Adventure est, effectivement, une vraie réussite. Si transposer la licence Sonic et son gameplay résolument 2D à la 3D n'était pas gagné d'avance, la Sonic Team s'en tire très bien, nous offrant un moment agréable bien qu'un peu trop facile et des niveaux tantôt jouissifs (Knuckles !), tantôt ratés (Amy et Big en tête). Doté de graphismes réussis, d'une bande-son efficace et d'une durée de vie honnête, Sonic Adventure a tout pour plaire, qu'on soit fan du hérisson bleu ou non. Ah, si tous les Sonic 3D étaient aussi réussis...

Ma note : 16/20


Et pour conclure, une blague !
C'est Sonic qui dit à Tails : « Pourquoi t'as deux queues ? »
Et Tails répond : « Parce que t'as deux trous. »

Un choco BN à celui qui identifiera l'auteur de cette blague !


Bienvenue dans la suite de mon aventure Minecraft ! Après avoir découvert toutes ces grottes la semaine dernière, je me décide à en explorer une. Et pas la moindre, visiblement...


Jour 3

Après une nuit très tranquille, le soleil se lève. Ni une ni deux, je saute dans mon frêle esquif et regagne l'île, saluant au passage le bloc WTF. D'ailleurs, Kalimas m'a suggéré d'y accéder. J'irai plus loin : j'ai très envie de me construire une maisonnette sur ce simple bloc !
Pour l'heure, je m'arme de ma pioche et rejoins la grotte.

Je m'arme de ma pioche. Cherchez l'erreur

Je marche dans la grotte, du pied gauche (ça porte bonheur), et repère aussitôt un petit filon de charbon. La journée commence bien !


Je descends un peu, et là, tout de suite, je tombe sur un autre filon de charbon, et un de fer ! En creusant un peu le filon de charbon, je retombe sur un peu de fer. Je suis décidément en veine !


Je continue ma descente et atteins une nouvelle grotte, dans laquelle coule une petite source d'eau. Des grognements de zombie se font entendre, sans que je ne repère l'ennemi. J'essaie de me frayer un passage, mais manquant de gravier, ma tentative reste vaine et je tombe. Pas doué, le gars.


Là encore, charbon et fer affluent !


Je me retourne, et devinez quoi ?


Tiens, le voilà ! Et il n'est pas seul, puisqu'entouré de nouveau gisements !


J'avais prévu deux pioches en pierre, mais devant l'affluence de ressources, je n'ai d'autre choix que de me creuser un petit abri et y installer un atelier. Ce qui se passera ensuite ? Hé bien, après avoir fabriqué de nouveaux outils, je vais m'enfoncer encore plus profondément dans cette grotte pleine de surprises, et devenir richissime ! C'est déjà bien parti, remarquez !

 
Petit résumé d'une bonne journée !

Vous pouvez toujours me proposer vos avis en commentaires, mais cette semaine, pas de sondage. Je n'ai que deux opportunités : continuer à creuser, ou remonter pour faire des provisions de bois et construire ma cabane sur le bloc WTF. A vous de décider, et n'hésitez pas à me faire part de toutes vos idées pour la suite !
En bonus, un petit screenshot de mon skin, absolument merveilleux ! Un flamby à qui devine d'où il sort !

Bloc WTF, mon amour...

A la semaine prochaine pour la suite de l'aventure, et à mercredi pour un test supersonique !
Cette semaine, j'aurais pu vous parler de Mirror's Edge 2, qui est apparemment mal barré, ce qui est vraiment dommage. Le premier jeu instaurait avec talent le FPS/plateforme, et malgré quelques nausées, il était très agréable à parcourir.

Pour poursuivre sur la thématique "mal barré, j'aurais pu vous parler du film Bioshock. Trop cher, trop violent pour les jeunes, qui est pourtant le public visé... Le film de Gore Verbinski risque de ne pas voir le jour de sitôt...

J'aurais pu vous parler d'Assassin's Creed III, mais puisqu'on en saura plus en mai... on en reparlera à ce moment là !

Mais non. Cette semaine, j'ai choisi de vous parler de la folle semaine de TellTale !


Le studio, formé d'anciens de LucasArts (excusez du peu), travaille actuellement sur cinq licences, et pas des moindres ! On trouve ainsi dans les plannings du studio Jurassic Park, Puzzle Agent 2, King's Quest (déterrée pour l'occasion), Fables (adapté d'un comics mettant en scène des héros de contes de fée lâchés dans l'IRL), et surtout... surtout... The Walking Dead ! La rumeur courait depuis quelques temps, mais c'est un plaisir d'apprendre qu'un studio aussi talentueux est en charge de l'adaptation vidéoludique d'un comics aussi terrible (qui existe également en série télé, bientôt chez nous et que je vous conseille chaudement !).

Et le tout en sortant le deuxième chapitre de Back to the Future, et en rendant disponible la version gratuite du premier, qu'il était possible de commander en fin d'année dernière avant sa sortie en décembre. Fan de la trilogie, j'avais profité de cette offre et compte maintenant me délecter des nouvelles aventures de Marty !
Bref, cette semaine TellTale a donné du rêve !

Sur ces bonnes paroles, je vous dis à très bientôt !



Matrix et les jeux vidéo, c'est une histoire d'amour, avec ses hauts et ses bas. Les hauts pour commencer : les films des frères Wachowski s'inspirent de l'univers virtuel proposé dans les jeux vidéo et nous offrent une aventure riche en effets spéciaux et en bastons épiques.
Passons aux bas : la licence Matrix n'a jamais donné de jeux mémorables, un comble ! On se souvient d'Enter the Matrix, pas terrible, et de Matrix Online, qui a fermé ses serveurs faute de fréquentation. C'est tout de même dommage que des films à si grand potentiel vidéoludique se ratent lamentablement lors du passage à l'acte...
Pour relever le niveau sort en 2005 The Matrix : Path of Neo, qui se focalise donc sur le personnage principal de la trilogie : Neo, incarné par le très expressif Keanu Reeves.
Assiste-t-on à un renouveau de la série ? Réponse dans les lignes qui suivent !

On incarne donc Neo dans un jeu à la troisième personne. L'aventure commence par une séquence d'infiltration consistant à échapper aux agents venus nous trouver dans notre bureau. Si, dans le film, Neo se rendait à l'ennemi, ici l'histoire est réécrite, puisque l'on parvient à s'échapper.
Vient ensuite un choix difficile : la pilule rouge, ou la pilule bleue ? En gros : veux-tu continuer le jeu, ou retourner à l'écran titre ?


On enchaîne avec un tutoriel visant à nous expliquer les bases du gameplay. On pourra ainsi se battre à mains nues, avec toute la classe que cela implique, mais aussi à l'arme blanche, qu'il s'agisse de haches, de bâtons ou de katanas. Les attaques sortent facilement, puisque seule la touche 'triangle' est sollicitée, avant de passer aux combos avec 'rond', qui permet également de choper l'adversaire pour l'envoyer voir là-bas si j'y suis. La touche 'carré' est utilisée pour l'esquive, il faudra d'ailleurs la matraquer lorsque Neo sera sonné en plein combat, pour une raison qui m'échappe encore.

On est également initié au mode « concentration », qui augmente la puissance de nos coups et nous permet d'utiliser des combos dévastateurs, au ralenti, parce que Matrix c'est aussi du bullet time en pagaille !
On est ensuite formé aux acrobaties en tout genre, de la course murale aux bonds prodigieux et particulièrement jouissifs. Vient ensuite l'entraînement aux armes à feu, tout sauf passionnant : s'il est agréable de courir sur un mur tout en canardant ses ennemis, la visée n'est pas pratique et fait souvent partir la caméra en vrille. On préfèrera aller les savater au corps à corps. Il faut cependant avouer que les armes à feu offrent des choix intéressants : pistolets, mitraillettes, lances-grandes... Tout un arsenal, qu'il sera également possible de récupérer sur un adversaire vaincu.

Passé ce tutoriel -très long, il faut bien l'avouer-, on entre dans l'aventure proprement dite, qui suit le scénario des films. On revit donc la fuite par les égouts, le sauvetage de Morpheus, les différentes confrontations avec les Agents... Cependant, il vaut mieux connaître les films, puisque le « montage inédit des frères Wachowski » (cf la jaquette du jeu) est un méli-mélo de scènes des trois films dont il est impossible de se dépêtrer. Pour ne rien arranger, le jeu prend parfois des distances alarmantes avec le scénario original ! Si la confrontation avec Séraphin a été agrémentée d'un combat sur des pylônes enflammés plutôt sympa, comment expliquer ce passage chez le Mérovingien où, après que Neo ait déambulé dans un labyrinthe religio-SM, il se retrouve dans une dimension parallèle sans gravité, où vivent des fourmis rouges géantes (!) avant de combattre une sorcière ? Un grand moment de WTF.
On visite énormément d'environnements différents, offrant parfois des moments ultra-jouissifs, comme ce combat mythique seul contre des centaines d'agents Smith ! On notera aussi le combat final à la DBZ, fait d'esquives aériennes et de projections sur des buildings. Une phase de shoot à la mitraillette depuis un hélicoptère vient également apporter un peu de variété.

La maniabilité du titre est souvent brouillonne, surtout pendant les phases de shoot et les sauts : les phases des plateforme restent rares mais mettront vos nerfs à rude épreuve, bien malgré elles. Seuls les combats s'en sortent correctement, même si, parmi les 600 mouvements de combat de Neo et la masse de combos possibles, à débloquer après chaque niveau, on n'utilise vraiment que trois à quatre d'entre eux, ce qui finit par rendre les combats redondants. C'est bien dommage, car ces phases montrent un vrai potentiel !

Les graphismes du jeu sont, avouons-le, particulièrement vilains. On reconnaît certes les différents acteurs modélisés -qui restent inexpressifs, comme dans le film-, mais l'ensemble est laid et truffé de bugs en tout genre. Au lieu de rigoler sur les bugs corrigés (montré en bonus dans une sorte de bêtisier), les développeurs auraient pu essayer de régler ceux qui restaient... Cependant, la fin du jeu nous réserve une surprise de taille : une cinématique en images de synthèse superbe, dans laquelle a du passer tout le budget graphisme.
Et le jeu n'est pas sauvé par un level design brillant : peu importe la mission, il se résume généralement à un enchaînement de couloirs, ou à une seule et unique salle. Peu de niveaux, parmi la trentaine proposée, tirent leur épingle du jeu, à l'image de la première mission ou du combat sur les toits.
Une bonne surprise toutefois : le jeu est doublé en français, et plutôt bien. Le reste de la bande-son, en revanche, peine à convaincre et se fait vite oublier.

Bon, à la lecture des derniers paragraphes, on pourrait croire que le jeu n'est qu'une bouse truffée de bugs et pas intéressante pour un sou, un énième jeu à licence. Ce qui m'amène à rétablir la vérité : The Matrix : Path of Neo n'est pas un mauvais jeu en soi ! Malgré ses gros défauts, il reste fun à jouer, notamment grâce au système de combat très efficace. C'est un plaisir de revivre la trilogie en incarnant son classissime héros, et en enchaînant des acrobaties surhumaines. De plus, la trentaine de missions offre une durée de vie plutôt convenable, et est rejouable à l'envi pour débloquer des bonus (des cheats comme l'invincibilité ou les munitions infinies, ou une galerie de personnages qui n'ont rien à foutre là). Les frères Wachowski nous bichonnent, puisque non seulement ils se sont attelés à un nouveau montage un soir de beuverie, mais ils ont également crée une nouvelle fin à la saga ! Introduite par une cinématique mettant en scène les deux frères et bénéficiant d'une synchronisation labiale à mourir de rire, ce combat clôture en beauté un jeu auquel il manquait justement un souffle épique.
S'il n'est pas LE jeu Matrix tant attendu, Path of Neo reste divertissant, surtout pour les fans de la saga.

Ma note : 12/20
Logo qui pète !


Salut à tous, voici venue la suite de mon aventure Minecraft ! J'ai suivi l'avis de Jhon -et ma curiosité aussi-, en choisissant d'explorer les montagnes qui faisaient face à ma cabane. Let's go !


Jour 2

Pendant la nuit, j'ai fabriqué deux bateaux, pour atteindre facilement la rive opposée. Si vous ne savez pas comment en crafter, voici un superbe screen de la recette !


Je me mis donc en route vers la tâche rougeâtre aperçue la veille. Pendant la nuit, elle émettait tant de lumière que le doute n'était plus permis, il s'agissait forcément de lave ! Impression confirmée en arrivant devant !


Je fais un tour rapide des environs, et remarque une bizarrerie inattendue : un bloc flottant seul à plusieurs mètres du sol. Pris d'affection pour ce pauvre bloc esseulé, je lui attribue un nom : le bloc WTF !


Je me rends ensuite au sommet du plateau aperçu la veille. L'escalade est compliquée, mais j'arrive à me créer un chemin grâce aux blocs de terre récupérés la veille. Arrivé en haut, j'ai vue sur toute la vallée environnante, et c'est d'une beauté incroyable ! Une autre montagne me fait face, et elle présente visiblement quelques grottes naturelles !


Je me retourne pour jeter un oeil à la montagne dans laquelle j'ai passé la nuit, la vue n'est pas vilaine du tout !


Je redescends et poursuis mon tour de la vallée. Je découvre une petite cavité présentant du charbon. Je signale cette grotte d'un totem, au cas où j'aurais à y revenir.


Je décide ensuite d'escalader la montagne que j'ai aperçue au sommet, pour avoir un plan d'ensemble du continent. Autour de moi, plusieurs îles enneigées, et de l'autre côté une grande vallée et plusieurs sommets au loin. Sur l'image qui suit, repérez-vous grâce au bloc WTF, un bon point de repère !


 C'est pas le tout, mais le tampax ! Je redescends et regagne mon embarcation. Sur la route, je rencontre un troupeau de vaches. Si mignonnes, jouant toutes ensemble !  Sans état d'âme, je les dépèce pour me fabriquer une armure.


Le soleil se couche devant moi, tandis que je regagne mon abri de fortune. Une si jolie vue méritait d'être immortalisée !


Voilà donc pour ce petit compte-rendu d'une journée riche en découvertes et en curiosités géologiques ! Pour que la suite de l'aventure soit plus simple à déterminer, je vous propose un petit sondage !


A la semaine prochaine pour la suite de nos aventures !
Cette semaine, j'aurais pu vous parler de l'officialisation de The Darkness 2, la suite d'un jeu dans lequel le héros était affublé de deux énormes tentacules aux dents acérées.

J'aurais aussi pu m'extasier devant l'annonce de l'Xperia Play, dévoilé pendant le super bowl. Celui qu'on appelait jusque là Playstation Phone a montré le bout de son nez à la fin d'un des célèbres spots publicitaires de ce grand évènement sportif aux règles tellement accessibles...

J'aurais pu vous dire que Bulletstorm (dont je vous ai déjà parlé ici) allait être censuré en Allemagne, et que FoxNews l'a violemment attaqué, comme quoi les jeux vidéo sont responsables de meurtres sordides, de viols de grand-mères et de guerres nucléaires.


Mais je ne pouvais pas passer sous silence l'info de la semaine, celle qui a été relayée partout, qui a fait tweeter le monde entier. Je parle, bien entendu, de la décision d'Activision de mettre en pause les séries Guitar Hero, DJ Hero et Tony Hawk, dont les ventes ne sont plus ce qu'elles étaient, et de ne plus assurer l'édition de True Crime : Hong Kong, prochain épisode d'une série culte (à mon sens) qui avait fait le bonheur de ma PS2.


Booouuuh !


Bien entendu, toutes ces belles décisions, qui font chaud au coeur, entraînent la suppression de "quelques" 500 emplois, et la fermeture de "quelques" studios (ah, on me souffle dans l'oreillette que 7 Studios, à l'oeuvre sur DJ Hero, n'est plus), mais qu'importe, puisque l'éditeur va désormais bichonner ses licences les plus juteuses, à savoir Call of Duty, WoW et Starcraft (oui, Activision sans Blizzard, ce ne serait que CoD). De plus, il n'est pas exclu qu'un prochain CoD propose un multi payant ! Si Activision parle de "plateforme digitale" offrant une "suite de services", votre portefeuille, lui, commence déjà à prendre peur !
Haters gonna hate.

Puis on apprend, même si ce n'est encore qu'une rumeur, que la petite entreprise de Bobby Kotick serait prête à acheter Take Two Interactive, propriétaire de "petits" studios tels que Rockstar (GTA et Red Dead Redemption, ça vous parle ?) et Irrational Games (Bioshock). Autant dire qu'avec un achat comme celui-ci, Activision aurait le quasi-monopole du jeu vidéo ! Mes amis, l'heure est grave pour les gamers, et Bobby en rit !

Elle est pas belle, ma guitare ?


Vite, avant que cette apocalypse vidéoludique n'ait lieu, votez pour la suite de mon aventure sur Minecraft ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes, ça ne fait pas de mal...
A lundi !
 
Vous avez peut-être entendu parler de Deadly Premonition, sorti en fin d'année dernière, mais je suppose que non. Sorti à une période peu évidente, entre un Black Ops et un Assassin's Creed Brotherhood, et sans grande campagne marketing, j'imagine qu'il est passé presque inaperçu aux yeux de bon nombre de joueurs.
Quand on regarde les notes qu'il a obtenu, on constate que le jeu divise : 10/10 de la part de Metacritics (qui trône sur la jaquette), 8/10 de JV.fr, et 10/20 de JV.com (pour les autres notes, Google est votre ami). J'ai voulu vérifier par moi-même ce qu'il en était...

Séquence d'introduction.
Le jour pointe à peine entre les branches des immenses pins de la forêt. Parlons-en de ces branches ! Des espèces de plaques de pixels, sans relief, sans consistance... De la Nintendo 64. C'est la première chose qui m'est venue à l'esprit. Passons sur les graphismes, je n'ai jamais vraiment chipoté là-dessus. Et j'y reviendrai plus loin de toute façon.
Un vieil homme se promène avec ses petits-fils, des jumeaux blonds comme les blés. On s'amuse, on gambade, tralalère. Puis les jumeaux prennent de l'avance, et arrivent face à un grand arbre. Ils s'arrêtent, et contemplent le cadavre d'une jeune fille qui y est accroché, dénudée et drapée de soie rouge, une large entaille lui ouvrant le ventre, ses longs cheveux blonds retombant juste assez sur sa poitrine pour cacher ce sein que je ne saurais voir. C'est glauque. C'est macabre à souhait. Ca donne envie de commencer !

Pour comprendre comment un tel crime a pu avoir lieu dans une bourgade si paisible, perdue dans les montagnes, le FBI envoie l'agent spécial Francis York Morgan, que nous appellerons York. Tout le monde l'appelle York. Le voici d'ailleurs, dans sa voiture, sous une pluie battante, discutant d'une affaire semblable avec Zach, une sorte d'ami invisible. En l'espace de deux minutes et autant de répliques, le personnage est planté : accro au tabac, légèrement schizo, et doté d'un humour ravageur. Tout au long du jeu, le décalage entre ce citadin très spécial et les habitants de Greenvale provoquera d'ailleurs des scènes des plus comiques.
Soudain !
Au beau milieu de la route apparaît une silhouette que York a à peine le temps d'éviter. Sa voiture part dans le fossé et termine sa course dans la forêt. York s'en sort, et se met en route vers Greenvale, une ville qui n'a pas fini de le surprendre...

Vous l'aurez compris, Deadly Premonition nous embarque dans une enquête policière. Si vous avez lu attentivement le petit résumé ci-dessus, et que vous êtes accro aux séries diverses et variées, ce pitch vous rappellera forcément la série Twin Peaks. Les points communs entre les deux oeuvres sont légion, que ce soit au niveau des environnements visités (hôpital, scierie...) que des personnages rencontrés. Pour faire simple, si un jeu vidéo Twin Peaks avait du voir le jour, il aurait été proche de ce Deadly Premonition.

Parlons gameplay, maintenant. On alterne entre deux phases de jeu bien distinctes :
Les phases d'exploration : on se déplace librement à Greenvale et ses environs. La map du jeu est vaste, et vous aurez très souvent recours à une voiture pour couvrir de longues distances. Ceci dit, nous ne sommes pas dans un GTA ! York est un représentant de la loi, il ne peut pas braquer les passants, ni utiliser n'importe quelle voiture : seules les voitures et 4x4 de la police sont utilisables. On se déplace assez simplement à pied : on avance, et on appuie sur X pour courir, en surveillant le rythme cardiaque de York pour qu'il ne s'essoufle pas. En voiture, par contre, c'est plus compliqué. Diriger votre véhicule n'est pas chose facile, et il faudra surveiller les jauges d'essence et de dégâts. Evitez de tomber en panne en plein milieu de la montagne, ce serait ballot.
On peut aussi explorer la ville de Greenvale et entrer dans quelques bâtiments, comme le café ou l'office du shérif. Notez qu'il vous faudra apprendre par coeur la disposition de Greenvale et ses environs, la carte du jeu n'étant jamais orientée dans la même direction. Il vous sera également impossible de poser un curseur qui vous indiquera la route sur votre GPS. Gonflant au début, mais on se rend vite compte que l'immersion n'en est que renforcée.
Le temps suit son cours comme dans la vraie vie, vous avez donc tout le temps d'accomplir vos objectifs secondaires, que vous terminerez généralement 5 à 6 heures avant la prochaine mission principale. Pas de panique, vous n'aurez pas à laisser la console allumée tout ce temps ! York, en clopeur invétéré, n'aura qu'à s'en griller une pour que le temps avance plus rapidement. Il vous faudra aussi gérer la fatigue et la faim de notre héros, en achetant de quoi manger dans les magasins. Il vous sera même possible de changer de costume, et de vous raser, afin de rester l'agent le plus classe du FBI.

Deuxième type de gameplay : les phases d'action, dans des couloirs le plus souvent. La personnalité de York est décidément très complexe, puisque dès qu'il se retrouve seul, des ronces rouges envahissent les murs, et des ennemis terrifiants, proches des zombies et aux râles qui vous glacent le sang, apparaissent. Il faudra alors sortir votre arme, qu'elle soit à feu ou non (les tuyaux fonctionnent aussi), et dézinguer tout ce petit monde avant que leur bouche béante ne se rabatte sur vous. Le système de visée n'est clairement pas idéal et plombe ces phases déjà peu engageantes au vu des déplacements de York. Il est impossible de tirer en marchant, et le système de lock automatique est quasi-inutile, d'autant plus qu'il augmente le rythme cardiaque de York. On préfèrera viser manuellement la tête, et y loger 5 ou 6 balles. Ces phases ont beau être assez classiques (trouver des mécanismes à actionner, fouiller les caisses...), elles sont particulièrement angoissantes, grâce aux irruptions du Raincoat Killer, un tueur impitoyable vêtu d'un imperméable rouge et armé d'une hache traînant par terre. Celui-ci vous traque sans relâche, et il vous faudra parfois vous cacher et retenir votre respiration, ou fuir grâce à des séquences en QTE joliment mises en scène et particulièrement stressantes.

Dans les deux types de gameplay, il vous faudra trouver des indices concernant le meurtre d'Anna Graham, qui vous permettront de lancer des profilages qui reconstitueront petit à petit ce qui s'est passé cette nuit là à Greenvale.


La bande son du jeu est assez agréable, avec des thèmes tantôt guillerets, tantôt anxiogènes, mais ils tournent très vite en boucle : il ne doit y avoir au total que 4 ou 5 pistes répétées à l'envi, et pas toujours raccroc avec la cinématique en cours. Mention spéciale au thème entendu lors des longs trajets en voiture, lassant au bout de 2 minutes mais à supporter pendant un bon quart d'heure de route.

Abordons si vous le voulez bien les graphismes du jeu, de loin l'aspect le plus discutable et discuté. Comme dit en tout début de test, certaines textures nous renvoient des années en arrière, au mieux à l'époque de la PS2, au pire (mais ça reste rare) à la N64. Les décors, objets et voitures sont assez laids, et c'est d'autant plus dommage que les personnages sont plutôt jolis, York en tête, arborant des expressions bien fichues (qui seront vite détrônées par L.A. Noire, je vous l'accorde).

La quête principale est plutôt longue, et le scénario, à l'instar du scénario de la série dont il s'inspire, est particulièrement efficace. En plus de la quête principale, de nombreuses quêtes secondaires sont à débloquer auprès de différents PNJ, qui vous récompenseront par des items, des armes, et surtout par des cartes à collectionner. Faisant office de fil rouge, ces cartes sont également dispersées à travers la map, et leur collecte allonge sensiblement la durée de vie déjà conséquente du jeu.

Pour conclure, vous aurez sans doute compris que Deadly Premonition se moque éperdument des graphismes next-gen et d'une maniabilité au poil. Le jeu est avant tout une expérience originale, dans un univers très dérangeant. York est un personnage incroyable, à la fois délirant et torturé, et il est entouré d'une brochette de personnages secondaires particulièrement réussie.
Deadly Premonition se savoure plus qu'il ne se joue, et fait figure d'OVNI en cette période où les jeux caressent le joueur dans le sens du poil, et tendent à tous se ressembler.

Ma note : 15/20

Salut à tous !

Vous connaissez peut-être Minecraft. Il faut dire que c'est le jeu qui cartonne en ce moment, avec plus d'un million d'unités vendues alors que le jeu n'est encore qu'en beta. Son principe repose sur l'exploration d'un monde fait de blocs, un monde immense et généré aléatoirement. Il faudra y survivre en récoltant des ressources, en se fabriquant des armes et en construisant une maison imprenable, car la nuit, les zombies, squelettes et autres creepers ne vous feront aucun cadeau !

Un jeu aussi imprévisible et unique offre des centaines de possibilités, et c'est pourquoi j'ai voulu vous faire partager mon aventure. Ceci dit, cette aventure sera aussi la vôtre, puisque vous pouvez me proposer, en commentaire, le programme de ma prochaine journée d'exploration ! J'ai déjà joué la première journée; la suite, c'est vous qui en décidez !

Jour 1

Surprise ! J'apparais à côté d'un lac gelé, il y a de la neige partout ! Je pensais atterrir dans une plaine verdoyante, mais je me réjouis d'avance d'évoluer dans un décor pareil.



Pour commencer, je coupe quelques arbres, histoire de me fabriquer un atelier et mes premiers outils : une hache et une épée suffiront. Je contourne la montagne et découvre alors un superbe panorama : au loin, un immense plateau au sommet d'une montagne, et en avant j'aperçois une tâche rougeâtre. De la lave, peut-être ? Au niveau de la mer ? La mer, je devrai d'ailleurs la traverser pour rejoindre cet endroit apparemment intéressant.

La nuit tombe assez rapidement, je commence donc à creuser la montagne pour me fabriquer un abri de fortune pour tenir la nuit. Avec les blocs de cobblestone, je fabrique un four. En faisant brûler un peu de bois, j'obtiens assez de charbon pour me fabriquer des torches et passer une nuit tranquille. Ceci dit, cette montagne que j'ai commencé à creuser pourrait bien recéler de minerais intéressants.


A peine une journée s'est écoulée, et demain s'annonce déjà prometteur : la zone dans laquelle je me trouve m'a l'air agréable, la montagne mérite d'être explorée, et face à moi se dresse une terre sauvage riche en promesses...
La suite au prochain épisode, et selon votre bon vouloir !