Lorsque
les scientifiques se heurtent à des difficultés que ni leurs équipes ni leurs
machines ne sauraient résoudre efficacement tant le nombre de tests à réaliser
est grand, il arrive qu’ils s’en remettent à une population moins calée mais
suffisamment nombreuse pour faire avancer les choses. On parle alors de citizen
science, ou science participative, qui implique Monsieur tout-le-monde dans le
but de faire émerger les solutions les plus prometteuses obtenues à partir
d’applications simples, parfois ludiques.