En matière de jeux vidéos, il arrive que l'on fasse de bonnes affaires, et la compilation Orange Box fait sans conteste partie de celles-ci. L'excellent Half-Life 2 y côtoie le déjanté Team Fortress 2, ainsi qu'un jeu devenu culte : Portal. Si l'envie me brûle de vous parler de tous les jeux de cette compilation, je m'attarderai aujourd'hui uniquement sur Portal.
Tout commence dans une pièce minuscule, une cellule chichement aménagée au sein des locaux d'Aperture Science, une entreprise connue des joueurs de Half-Life. Chell, la demoiselle que l'on incarnera tout au long du jeu, se réveille de son sommeil artificiel, et est accueillie par une voix robotique désormais bien connue : celle de GLaDOS, personnage sur lequel on reviendra un peu plus loin dans ce test. Soudain apparaît devant nous un trou béant dans le mur : un portail, que l'on s'empressera de franchir pour sortir de notre cellule. Notre mission au sein du centre d'enrichissement d'Aperture sera de traverser une succession de salles de test, au moyen d'un seul objet, sur lequel repose tout le gameplay du jeu : le générateur de portails !

En dehors de son gameplay à la fois simple et unique en son genre, Portal se démarque des autres jeux par son scénario et son ambiance. Ainsi, Chell est guidée à travers des salles toutes plus immaculées les unes que les autres par la voix inimitable de GlaDOS, intelligence artificielle dont les répliques acerbes teintées d'humour noir sont entrées dans la légende. Un narrateur d'autant plus important qu'il ne se contente pas de nous guider : à mesure que l'on progresse à travers les salles du centre, le scénario se développe par petites touches et fait naître une véritable « mythologie Portal », avec ses mystères et évènements. Je me garderai bien d'en spoiler le moindre élément, sachez seulement qu'une narration de cette qualité, passant sans prévenir d'un ton léger à des sursauts scénaristiques plus sombres, est une chose trop rare dans un jeu vidéo, et parvient à tenir le joueur en haleine tout au long de l'aventure.

Faisant partie intégrante de l'ambiance du jeu, les graphismes nous plongent dans un centre de prime abord complètement aseptisé, puis dans l'envers du décor, empli de machines rouillées et de couloirs sales. Le design des différents éléments et personnages rencontrés se veut simple et marquant, en un mot : efficace. Ainsi, notre rencontre avec GlaDOS nous fait découvrir un robot plus humain qu'il n'y paraît, ses courbes rappelant immanquablement celles d'une femme. Si le moteur Source ne fait pas de miracles ni ne cherche à en mettre plein la vue, il remplit correctement son rôle.
Nous arrivons déjà à la conclusion de ce test, qui vous l'aurez noté est relativement court. La raison en est simple : définir Portal, le raconter, expliquer son principe, décrire son scénario sont des tâches pour le moins ardues. Pour comprendre Portal, il faut y jouer, tout simplement. Un jeu au gameplay à la fois simple et pas loin d'être révolutionnaire, doté d'un humour noir irrésistible, d'un univers captivant et d'une ambiance de folie, voilà ce qu'est Portal. Une perle vidéoludique, qui n'a pour seul défaut qu'une durée de vie un peu juste. Jouez à Portal sans plus attendre, il y a peu de chances pour que vous le regrettiez !
Ma note : 17/20
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