Jeu vidéo et Biologie - Stickology

- la Science du Jeu Vidéo, par Aurionis

Premières impressions sur...




Il y a des genres sous-représentés dans le petit monde du jeu vidéo, et les jeux de survie en font partie. Les raisons en sont multiples, la plus évidente étant que la survie, c'est difficile. J'ai en tête Lost in Blue, sorti sur DS, qui proposait une expérience sympathique, utilisant correctement les capacités de la console de Nintendo, mais dont la difficulté grimpait en flèche au point de dégoûter le joueur de s'aventurer trop loin de son campement.
Sans transition aucune, j'aimerais revenir sur l'offre spéciale anniversaire proposée par DotEmu la semaine dernière. Pendant cinq jours, cinq jeux ont été offerts. Parmi eux, des classiques de l'arcade, un STR, le point'n click Gobliiins (par les Français de Coktel) et le jeu qui nous intéresse aujourd'hui : Robinson's Requiem. Ce jeu crée par Silmarils (encore des Français !) en 1994, et à la jaquette particulièrement attractive, nous met au défi de survivre en milieu hostile. Très, très hostile.

Tout nous est expliqué pendant une cinématique combinant 3D et acteurs réels. Notre personnage, Trepliev1, est un Robinson. Il explore les planètes afin de repérer celles qui pourraient se révéler habitables. Lors d'un voyage vers Zarathoustra, son vaisseau s'écrase, et il a tout juste le temps de s'éjecter. Voilà pour la version courte, la cinématique durant de très longues minutes. C'est alors que le jeu commence, sans repères ni objectifs. Notre premier réflexe est d'aller récupérer nos affaires rescapées du crash, gisant près de la carlingue de notre appareil. La trousse de secours en notre possession, on a accès à toutes sortes de médicaments, bandages, injections diverses et variées. Pas évident de s'y retrouver !

L'exploration, toute en 3D (d'époque, donc pas spécialement engageante), se poursuit. Très vite, on rencontre un personnage arborant la même combinaison de Robinson que nous. Seulement, la vie sur cette planète l'a visiblement changé puisqu'il nous défend de nous approcher, sous peine de représailles. Le jeu de l'acteur est exagéré au possible, ce qui rend cette scène assez kitsch. Pour peu que l'on brave son interdiction, le sagouin nous attaque avec son couteau ! Première blessure à mettre à notre actif, au niveau du torse.

L'occasion pour moi de présenter le système de santé du personnage. Les dégâts sont localisés, peuvent être plus ou moins graves (allant de l'entaille légère à la nécessité d'amputer le membre !), et les maladies sont légion, d'où le nombre important de médicaments en notre possession. Ainsi, rester trop longtemps dans une grotte humide occasionnera une grippe, de même qu'une nuit froide passée sans vêtements chauds. En plus de la santé du personnage, il faudra surveiller sa faim, sa soif, sa fatigue ou encore son rythme cardiaque, afin de prendre le moins de risques possible. L'aspect survie est donc particulièrement poussé, et quelques morts sont à prévoir car la planète traversée est impitoyable ! Sans trop en dire sur le scénario (sur lequel j'ai assez peu avancé d'ailleurs), on rencontrera des humains pris de folie, des créatures sanguinaires, et bien d'autres éléments naturels qui ne pardonneront aucune erreur de notre part. Il faudra donc s'armer, avec les moyens du bord.

Je me garderai bien d'en dire plus sur Robinson's Requiem, étant donné que je n'y ai joué qu'une petite heure. Cependant, le jeu m'a fait forte impression, grâce au système de survie très poussé qu'il propose et à son univers futuriste. Reste que les graphismes ont très mal vieilli, et que l'interface est difficile à appréhender (notamment la map, pas très claire). Mais les jeux de survie sont rares, et Robinson's Requiem semble être un fier représentant du genre. Si vous avez l'occasion de (re)plonger dans ce titre, n'hésitez pas !

Une remarque ceci dit. C'EST QUOI CET ECRAN DE GAME OVER UBER-FLIPPANT ?


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