Jeu vidéo et Biologie - Stickology

- la Science du Jeu Vidéo, par Aurionis



Ne vous est-il jamais arrivé de pester contre la tendance à l'uniformisation qui règne sur le jeu vidéo depuis quelques années ? N'avez-vous jamais eu envie de profiter de gameplays audacieux ? De ne plus vous contenter des FPS classiques ? Si vous vous êtes reconnu dans l'une de ces phrases, inspirez un grand coup, et venez prendre un grand bol d'air avec Mirror's Edge ! Développé par Dice, édité par Electronic Arts, et sorti sous nos latitudes en 2008, le jeu apporte un peu de sang neuf à un genre auquel cela commençait à manquer, comme va vous le montrer ce petit test. En avant !

Le jeu nous place dans la peau de Faith, une jeune femme vivant dans une ville immaculée où la sécurité du peuple a pris le pas sur sa liberté, où l'information comme la pensée sont contrôlées et où les opposants au régime sévèrement réprimandés. Tout y est surveillé, jusqu'aux communications des habitants, qui n'ont d'autre solution pour transmettre leurs messages que de faire appel aux Messagers, dont notre héroïne fait partie. Ces acrobates urbains courent à travers la ville, bondissent de toit en toit, font fi des agents lancés à leurs trousses, et n'hésitent pas à se mettre en danger pour mener à bien leur mission. La vie s'écoulait ainsi pour Faith, jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne tout perturber : sa soeur, policière, se voit accuser du meurtre d'un homme politique. Faith va alors tout mettre en oeuvre pour prouver son innocence...

Et il y a du travail ! Il faudra infiltrer d'immenses buildings, se jouer des forces de sécurité et, surtout, faire usage d'une agilité exceptionnelle pour évoluer dans cet hostile environnement urbain ! Et c'est là que Mirror's Edge fait preuve d'originalité, puisque le jeu se présente sous la forme d'un FPS, alors que l'aspect plateforme est très prononcé ! On vivra donc les acrobaties de Faith, très inspirées du parkour, depuis ses propres yeux, pour une immersion maximale et des frissons à chaque saut entre deux immeubles. La liste de mouvements de notre héroïne est plutôt fournie, puisqu'à partir des sauts et des glissades, les deux commandes de base, on pourra effectuer diverses roulades, courses murales, sauts en appui sur le mur, balancements autour d'une barre horizontale... Le tout dans des environnements aux multiples éléments destinés à nous faire bondir dans tous les sens. Faith dispose du bien nommé sens urbain, qui lui permet de repérer ces éléments avec lesquels il sera permis d'interagir, ceux-ci apparaissant alors en rouge. Une option qu'il est toutefois possible de désactiver. En outre, le joueur profite du pouvoir de ralentir temporairement l'action, un pouvoir qui se recharge lorsque l'on court. On s'en servira régulièrement lors des sauts les plus importants, histoire d'admirer notre chute dans toute sa splendeur. Si ce gameplay original est parfaitement exaltant et assez simple à maîtriser, on note toutefois peut finir par donner le tournis !

On bénéficie également d'attaques au corps à corps, qui là encore pourront être couplées aux sauts et glissades. Il sera également possible, en appuyant dans le bon rythme sur le bouton approprié (et le ralenti servira surtout à ça), de récupérer les armes de nos ennemis pour les retourner contre eux, mais cet aspect se révèle presque anecdotique tant il est handicapant. En effet, on n'aura d'autre choix de que viser au jugé, et ces armes encombrantes nous empêcheront de réaliser bon nombre de mouvements acrobatiques. On préfèrera souvent affronter nos adversaires au corps à corps, quitte à prendre quelques coups qui diminueront notre niveau de santé, teintant l'écran un peu plus à chaque blessure. C'est d'ailleurs la seule indication qui apparaîtra à l'écran pendant le jeu, Mirror's Edge faisant le choix de ne pas proposer de HUD. Comme dans de nombreux FPS désormais, notre santé se régénère d'elle-même après quelques secondes sans prendre de dégât. Hormis ces aspects plateforme et combat, le jeu dispose d'une légère composante d'exploration, puisque dans chaque niveau sont cachés des sacs de Messagers qu'il faudra récupérer si l'on veut obtenir des extras, comme des artworks.

Nos aventures s'étalent sur une dizaine de missions de près d'une heure chacune, pour une durée de vie plutôt correcte, qu'un mode de courses contre la montre viendra accroître. Tout au long du scénario, on arpentera les toits et les bâtiments de la ville, dont l'esthétique immaculée vaut vraiment le détour. Les extérieurs, principalement blancs, sont réhaussés de petites touches de couleurs du plus bel effet, pour un résultat très propre. Les intérieurs, plus sombres, ne sont pas en reste grâce à divers effets de lumière et choix de couleurs pertinents. Si certains conduits crasseux ne retiennent pas l'attention, on trouvera également des salles à l'esthétique épurée dans lesquelles on prend plaisir à évoluer. De manière générale, l'aspect graphique est une réussite, tant sur le plan purement technique (il faut voir certaines textures !) qu'esthétique. Une belle performance, quoiqu'on tiquera sans doute à la vue des cinématiques 2D qui non seulement ne correspondent pas vraiment à l'ambiance générale du titre, et qui se montrent d'une qualité assez moyenne.

La bande-son du titre de Dice se révèle tout à fait enthousiasmante, nos pérégrinations étant accompagnées par des compositions tantôt aériennes, tantôt plus graves, à l'image de notre progression. Si les thèmes ne sont pas mémorables, ils sont d'une qualité certaine. Les voix françaises sont de bonne facture, même si là encore on ne trouve rien d'inoubliable. Pour en finir sur les -quelques- défauts entachant Mirror's Edge, citons une durée de vie qu'on aurait aimée plus étoffée, un scénario au rythme inégal, l'impossibilité de débloquer de nouvelles compétences et, surtout, une certaine frustration à l'idée de ne pas pouvoir se mouvoir librement dans une ville ouverte, notre progression étant sans cesse balisée. Si ce point est parfaitement compréhensible, il demeure l'un de mes grands regrets. 

Mais tous ces petits défauts ne nuisent pour ainsi dire pas à la qualité globale d'un titre apportant de bonnes idées à un genre FPS qui semblait ne plus rien avoir à nous offrir en terme d'originalité. On prend un réel plaisir à jouer les yamakasis, et on est éblouis par un esthétisme impressionnant. Mirror's Edge aurait gagné à être plus varié, mais gageons qu'une éventuelle suite (toujours hypothétique à l'heure actuelle) viendra enrichir cette formule qui marche !

Ma note : 16/20

« Quoi ? Encore un test d'un jeu Yu-Gi-Oh ? »
Eh oui, cher lecteur ! Après t'avoir parlé du plus que décevant Empire des Illusions, je me devais d'équilibrer la balance en testant un jeu faisant honneur à la licence ! Et le choix s'est révélé plutôt vaste, la franchise ayant squatté bien des consoles en quinze ans d'existence. Mon attention s'est finalement tournée vers Yu-Gi-Oh : Nightmare Troubadour, sorti fin 2005 sur DS. Pour être exact, il s'agit là du tout premier épisode de la série à tourner sur la portable de Nintendo, une bonne occasion de constater ce que les fonctionnalités tactiles de la console peuvent apporter aux duels de cartes. En avant pour le test !

Nightmare Troubadour nous plonge dans l'univers des mangas de Kazuki Takahashi et de la série animée. On retrouvera donc des personnages bien connus, tels que Yugi ou Joey et des ennemis emblématiques comme Insector Haga. Cependant n'espérez pas contrôler l'un de ces célèbres duellistes, puisqu'il nous sera imposé de vivre l'aventure dans la peau d'un nouveau personnage, sans apparence ni nom (si ce n'est celui qu'on lui attribuera), au sein d'un scénario au cours duquel il côtoiera les héros précédemment cités. Un scénario qui se montre d'ailleurs assez décevant, suivant un schéma classique et cliché du jeune débutant aspirant à devenir le meilleur duelliste, et qui participe à des tournois pendant lesquels les grands méchants de l'histoire (Pegasus ou Noah entre autres) viendront mettre leurs plans diaboliques à exécution. Mais plus que le scénario en lui-même, c'est la progression au sein de celui-ci qui déçoit.

En effet, nos déplacements et nos rencontres avec les autres personnages s'effectuent via une map vue du dessus, à la manière d'un GPS, sur laquelle il faudra balader un curseur passant au rouge si un duelliste est présent dans la région. Une fois cette recherche effectuée avec succès, une icône apparaît, ainsi que le niveau du duelliste, sans que l'on connaisse son nom dans un premier temps. On regrettera amèrement de ne pas pouvoir se déplacer librement dans une ville modélisée en 3D, et de devoir se contenter de cette map peu engageante. Pour avancer dans le scénario, il nous faudra accomplir certains objectifs, parfois indiqués par les personnages mais jamais consignés dans un menu quel qu'il soit. On passe alors de longues heures à combattre les duellistes, le combat étant inévitable tant que l'on n'a pas sympathisé avec eux (au bout d'un certain nombre de confrontations), en espérant qu'une victoire déclenche l'évènement permettant d'accéder à la suite de l'histoire. Une progression plutôt confuse donc. On passera sur cet aspect secondaire du jeu, le coeur de Nightmare Troubadour étant bien entendu les duels de cartes !

Et c'est là que le titre de Konami révèle tout son potentiel ! Les duels se déroulent sur un plateau autour duquel la caméra effectuera quelques zooms et dézooms, et diverses informations bien pratiques s'affichent de-ci de-là, tels que les points de vie des duellistes, les statistiques des monstres et les actions qu'il nous est possible d'effectuer. On compte deux types de duels : les duels classiques et les duels des ténèbres, qui amènent à un Game Over immédiat pour peu qu'on les perdre. La grande nouveauté de cet opus réside évidemment en l'utilisation de l'écran tactile, qui nous offre un contrôle absolument parfait sur nos cartes ! Il suffit de pointer les cartes pour les activer, et établir des stratégies gagnantes se montre bien plus simple quand on jouit d'un tel contrôle. Pour se convaincre du bienfait de l'écran tactile, il est possible de jouer avec les boutons, comme dans les anciens épisodes, et la différence au niveau du confort est tout simplement flagrante ! En ce qui concerne les duels en eux-même, il n'y a pas grand chose à redire. Le jeu de cartes est toujours très efficace, les règles sont scrupuleusement respectées, et les monstres apparaissent sur le terrain via des sprites 2D auxquels on reprochera une qualité assez médiocre. Les invocations des monstres les plus importants et/ou puissants donneront lieu à des animations en 3D plutôt sympathiques. Une fois le duel remporté, on empoche quelques points d'expérience qui nous feront gagner des niveaux, ainsi que des points KC (pour Kaiba Corp), que l'on ira dépenser au magasin.

Car il s'agit là d'un lieu des plus importants de Nightmare Troubadour ! S'il contient quelques « puzzles » (des petites énigmes nous demandant d'user de tactiques bien spéciales pour remporter le duel) à l'intérêt moindre, il est avant tout l'unique endroit où il sera possible d'acheter des boosters de cartes, comme dans la vraie vie ! Ces boosters se débloquent au fur et à mesure de notre gain d'xp, et regorgent de cartes de plus en plus puissantes. En tout, plus d'une vingtaine de boosters sont présents, amenant le total de cartes à des sommets : plus de 1000 monstres, pièges et magies sont présents dans la cartouche, comprenez que les possibilités de composition d'un deck en deviennent ahurissantes ! Un menu nous permet d'ailleurs de choisir les cartes que l'on souhaite ajouter à notre paquet, toujours en bénéficiant des capacités tactiles de la DS, pour un confort optimal. Des options de tri sont possibles (par type de carte ou élément), mais aucune recherche ne propose de taper le nom de la carte désirée, ce qui se montre parfois gênant. On notera que les autres duellistes nous proposeront parfois d'échanger des cartes, histoire d'agrandir notre collection. En ce qui concerne ces personnages, et en particulier leurs dialogues, on relève de nombreuses fautes de traduction et d'orthographe, parfois à un point difficilement supportable. Mais pire encore, même si c'est très, très rare, les effets de certaines cartes sont mal traduits, d'une manière trop ambigüe qui réduira parfois à néant la tactique que l'on avait mise en place. Une faiblesse peu présente, mais déplorable.

Voici donc pour ce test de Yu-Gi-Oh : Nightmare Troubadour. Vous aurez peut-être remarqué que je n'ai pas parlé de la bande-son, et pour cause : les morceaux sont peu variés, et prennent rapidement la tête, à tel point que l'on finira par couper le volume. Pour le reste, cet épisode est tout à fait sympathique, malgré quelques faiblesses dont l'austérité graphique (de la map comme des duels) est sans doute la plus présente. Le jeu propose néanmoins des duels captivants, à l'ergonomie impeccable. Ce premier opus sur DS apporte son lot de points forts, que les épisodes suivants (basés sur le spin-off 5D's de la licence) reprendront tout en bonifiant les points faibles. Nightmare Troubadour propose donc de quoi tenir en haleine de longues heures les amateurs du jeu de cartes, à défaut d'être inoubliable.

Ma note : 14/20

Bonjour tout le monde !
Si vous êtes fidèle à ce blog depuis ses débuts (et je vous en remercie), vous avez peut-être déjà entendu parler de MemoryCardTV au détour d'un test. Si ce n'est pas le cas, il n'est pas trop tard pour découvrir cette chaîne Youtube qui me tient à coeur !


Qu'est-ce que MemoryCardTV ? 
Il s'agit tout simplement de vidéotests de jeux rétro, dans la joie et la bonne humeur. Des vidéos réalisées par moi-même et trois amis : Brave, Gougou et Azarath. On opère en binôme pour chaque vidéo, avec quelques rotations pour varier les plaisirs (si vous avez eu des pensées salaces en lisant cette phrase, c'est mal). Le rythme de parution est irrégulier, mais on tient à proposer au moins une vidéo par mois. Depuis octobre dernier, pas moins de quatorze vidéos ont été proposées.


Aujourd'hui, je profite donc de la sortie de notre douzième test pour m'attarder plus longuement sur la chaîne, et vous propose, avant de découvrir ce test, la liste de toutes nos vidéos déjà parues ! Par ordre chronologique...

Crash Bandicoot 3 (Playstation)
Streets of Rage (Megadrive)
Boogerman (Megadrive) 
Bubsy 3D (Playstation)
Aladdin (Megadrive) 
Wario Land 2 (Gameboy)
Alex Kidd in Miracle World (Master System)
Sunset Riders (Super Nintendo)
Strider (Megadrive)
Défi sur Mario Kart 64
Duck Tales (NES)
Moonwalker (Megadrive)
Bonus : la malédiction de Moonwalker


Et sans plus attendre, découvrez la dernière parution de MemoryCardTV, le vidéotest de Star Wars Episode I : Racer, sur Nintendo 64 ! Vous y retrouverez Azarath et votre humble serviteur au volant de pods surpuissants !




Nous espérons que ces vidéos vous ont plu, pour toute remarque ou commentaire n'hésitez pas à nous contacter via notre chaîne ou en commentant les vidéos !


Merci à Dunmerias pour les logos et mascottes !

Double Fine fait partie de ces studios que j'aime beaucoup. Il dispose d'une liberté de création impressionnante, qui lui permet d'alterner des jeux boîte acclamés par la critique (Psychonauts en tête) et des jeux téléchargeables lui permettant de tester des idées de gameplay originales (comme les récents Costume Quest et Stacking). Je vous laisse donc imaginer ma joie quand j'ai appris que le déjanté Tim Schafer, ex-LucasArts et boss de Double Fine, travaillait en étroite collaboration avec le non moins délirant Jack Black sur un jeu rendant honneur au métal. De cette union incongrue naquit en 2009 Brütal Legend, dont voici le test !

Eddie Riggs (Jack Black) est un roadie, l'un des meilleurs. Si ce n'est le meilleur. Quoiqu'il arrive, il doit veiller à ce que tout se passe bien pour le groupe qu'il suit, même si ce groupe ne produit qu'un infâme plagiat de métal destiné aux adolescents. Eddie n'est pas en phase avec l'époque dans laquelle il vit. Qu'il est loin le temps où résonnaient des riffs endiablés... Lors de l'un des concerts de Kabbage Boy, le groupe précédemment cité, Eddie a un léger accident : le décor monumental qu'il a bâti de ses mains lui tombe dessus, le tuant sur le coup. Pas de bol. Étrangement, dès que le sang d'Eddie atteint la boucle de sa ceinture, une créature colossale surgit du néant, et le téléporte dans une dimension parallèle, où le rock est roi et la guitare -électrique, ça va se soi- est reine. Seulement, la population locale n'a pas l'air très hospitalière, et Eddie se voit contraint de découper à la hache une poignée de créatures maléfiques pour survivre. Qu'est-il arrivé à cette terre brütale ?

Voilà pour le scénario. Bien entendu, on sera amenés à rencontrer des personnages secondaires et à les aider, et l'on assistera à de nombreuses scènes épiques, retournements de situation et répliques savoureuses. En effet, Eddie Riggs est un personnage particulièrement attachant dont les répliques font souvent mouche. Si les personnages secondaires se montrent assez plats, on se délectera des cameos de personnalités du monde du métal, entre autres Ozzy Osbourne, Lemmy ou encore Kyle Gass, le compère de Jack Black au sein de Tenacious D. Double Fine a vraisemblablement profité de la présence de ces stars pour se lâcher sur leurs personnages et répliques, bardées de références et d'autodérision.

Passée l'introduction du jeu, nous voici dans le vif du sujet. On dirige librement Eddie dans un univers très vaste, armés de notre hache et de notre guitare, dont les pouvoirs sont amplifiés dans ce monde, puisqu'elle est capable d'invoquer la foudre, les flammes, et tout un tas d'autres choses accessibles grâce à un riff bien exécuté, en pressant en rythme la séquence de touches affichée à l'écran. Il sera ainsi possible d'invoquer une voiture, à la fois bien pratique et très classe pour voyager sur de longues distances. Le gameplay en lui-même se présente comme un hack'n slash classique, à base de combos hache-guitare et de blocages. On sera généralement aidés d'unités avec lesquelles il sera possible d'interagir lors d'attaques en coopération. Eddie amenant de plus en plus de monde à le suivre, c'est une véritable armée qui finira par nous accompagner.

Que voilà une belle transition pour aborder la seconde moitié du gameplay, dans laquelle se situe toute l'originalité du jeu ! En effet, à plusieurs reprises au cours du jeu, on sera amenés à participer à des batailles de scènes, au cours desquelles deux armées se feront face. Notre objectif sera alors de prendre le contrôle de puits de fans, qui nous octroieront alors des fans à investir en unités de combat, chacune ayant ses compétences. Les headbangers sont ainsi des unités puissantes au corps à corps, tandis que les roadies infiltreront le camp ennemi pour détruire ses équipements. Une dizaine d'unités différentes est à découvrir pour chacune des trois factions. Il sera possible d'investir nos fans dans des upgrades de notre scène ou de nos unités, afin de progresser plus facilement vers la scène ennemie et la détruire ! Pour diriger ses troupes, Eddie se voit doté d'ailes, lui permettant d'avoir une vision d'ensemble du terrain et de pointer les points stratégiques. De plus, aidé de sa guitare, il peut utiliser quelques riffs pour offrir un bonus temporaire à son armée, ou envoyer un malus à l'armée ennemie. Pour faire simple, les batailles de scènes sont de véritables phases STR (stratégie en temps réel), à ceci près que l'on est à la fois commandant et combattant sur le terrain. Une riche idée, certes pas toujours évidente à appréhender, mais qui permet au jeu d'être bien plus qu'un hack'n slash bourrin de plus.

Notons que malgré toutes ces bonnes idées, le scénario du jeu peine à nous tenir en haleine. Six à sept heures pour le compléter, guère plus. Heureusement, on a rapidement accès à des quêtes secondaires qui allongent (pour ne pas dire doublent !) la durée de vie du jeu. Qu'il s'agisse d'aider des PNJs à défendre un territoire, de participer à des courses en auto, de libérer les 120 dragons du jeu, de déterrer toutes les reliques pour récupérer de nouveaux morceaux de musique, de réaliser toutes les cascades en voiture ou de découvrir les récits des temps anciens, la diversité est au rendez-vous et ravira les explorateurs en herbe et les collectionneurs. Chacune de nos actions contentera les Dieux du Métal et nous rapportera des tributs de feu, véritable monnaie du jeu, qu'il sera possible d'investir dans les garages au gardien du Métal (Ozzy Osbourne) pour doter notre véhicule de nouvelles armes, en augmenter la résistance ou le boost, acheter de nouvelles haches ou cordes de guitare pour des effets toujours plus dévastateurs, ou de nouveaux combos. Bref, les tributs de feu servent à tout et il faudra sillonner le monde dans ses moindres recoins pour tous les récupérer !

Un monde immense, d'ailleurs, dont les nombreuses zones deviennent accessibles au fur et à mesure de notre avancée dans le mode histoire. Les décors sont très soignés, et abordent via d'immenses statues, ou grâce au design de la zone, tout ce qui caractérise le style musical dont le jeu est imprégné. On découvrira par exemple une falaise entièrement composée d'enceintes, dont les vibrations sont ressenties à des kilomètres à la ronde, ou des paysages plus gothiques nimbés de mystère. La variété est au rendez-vous, puisqu'on évoluera dans des plaines, des montagnes enneigées ou encore un marais. Un univers très travaillé donc, dont l'esthétisme impressionne, et que n'aurait pas renié un MMORPG. Cependant, malgré une direction artistique très réussie, les décors manquent un peu de finesse, l'aspect technique du titre étant son gros point faible. Non pas que les environnements ou les personnages soient laids, loin s'en faut, mais on pouvait espérer davantage d'un jeu sorti en 2009.

En ce qui concerne le doublage des personnages, le jeu fait fort ! Tout du moins en VO, la VF étant assez dispensable malgré la présence de Christophe Lemoine, doubleur attitré de Jack Black et plus connu pour la voix de Cartman (South Park). C'est donc en VO que se dégage tout le charme des personnages, Jack Black faisant un très bon boulot pour la voix d'Eddie, un rôle déjanté vraiment sur mesure pour lui. Les autres personnages ne sont pas en reste, qu'il s'agisse des personnages secondaires ou de nos unités (aux dialogues hilarants), et on apprécie la présence au casting des stars précédemment citées. Mais là où le jeu laisse sans voix, c'est bel et bien en ce qui concerne sa soundtrack ! Les morceaux originaux ne sont pas légion, en revanche on a droit à une pléthore de titres résolument rock, venant de groupes cultes comme d'artistes un peu moins connus. Black Sabbath y côtoie Motörhead, Brocas Helm, 3 Inches of Blood, Tenacious D, Kiss, Marilyn Manson, Ozzy Osbourne... La liste serait bien trop longue, sachez simplement que même des jeux comme Guitar Hero ne peuvent pas se targuer de posséder une soundtrack aussi impressionnante ! Ce dernier point fait indéniablement de Brütal Legend un jeu-référence en matière de métal, auquel il rend un vibrant hommage.

Voici qui clôture le test de ce jeu indispensable à tout amateur de rock, hard rock, etc... Brütal Legend transpire le métal, qu'il s'agisse de ses environnements léchés ou de sa soundtrack démentielle. Non content d'être ultra-complet à ce niveau, il propose également une expérience des plus agréables, et innove en introduisant une dimension RTS qui, à défaut d'être simple à appréhender, a le mérite d'être là et de proposer des batailles de scènes en ligne. Le jeu est à la fois fun à parcourir, drôle grâce à des personnages sympathiques et des caméos déjantés, et très complet tant les quêtes secondaires dopent une durée de vie qui, sans elles, se montrerait vraiment trop juste. Qu'espérer, sinon une suite à ce Brütal Legend en tous points séduisant ?

Ma note : 17/20


Commençons cet aperçu par un peu d'histoire. En 2010, Mindscape, considéré comme le spécialiste des adaptations miteuses de licences qui ne le sont pas moins, lance sa branche « harcore gamers », représentée par le studio français Punchers Impact. Studio dont les travaux donnent en début d'année Crasher, un jeu de combats de véhicules orienté online, plus que moyen. Le studio fait les frais de cet échec et ferme ses portes au mois de mai dernier avec pertes et fracas, clashs entre les anciens employés et tout le toutim. Cependant, c'est bel et bien fin juin que sort le dernier projet de ce studio éphémère : Lucha Fury. L'ultime création de Punchers Impact vaut-elle le détour ? La démo m'a permis de me faire une petite idée de la réponse à cette question...

Lucha Fury, comme son nom l'indique, met à l'honneur la lucha libre, le fameux dérivé du catch tant apprécié au Mexique. Ceci dit, on n'aura pas affaire à une simulation de combats en collant, mais bel et bien à un beat'em all, somme toute assez classique. On commence par choisir notre personnage parmi les quatre proposés, tous issus du monde la lutte libre. On a donc un gros costaud pas futé, une damoiselle sexy en diable, un beau gosse bien musclé, et un dernier personnage visiblement plus sauvage, violent et impulsif. Une fois ce choix cornélien surpassé, nous voilà plongés dans des décors cell-shadés et colorés rappelant inévitablement le Mexique. Cependant l'approche semble plus fantaisiste, puisque nos premiers pas se font dans une décharge publique dont l'arrière-plan se compose de grues monstrueuses dévorant les ordures. L'ensemble n'est pas vraiment beau, mais n'est pas laid pour autant. Les décors s'en sortent bien, mais les personnages en revanche manquent de finesse.

Concernant les déplacements, on a affaire à du très classique. Les décors s'arpentent de gauche à droite, et il est possible de s'y déplacer de haut en bas à la façon d'un Streets of Rage, inspiration évidente de beaucoup de beat'em all d'hier comme d'aujourd'hui. On notera qu'il est possible de marcher normalement -et lentement !- ou de sprinter. On progresse donc dans le niveau en distribuant des tatanes à nos adversaires, qui arrivent par vagues. Encore une fois, le gameplay se montre très classique, si ce n'est en deçà de ce que proposaient des jeux de l'époque 16-32bits ! Pendant quelques minutes, j'avoue m'être demandé où se situait le rapport avec la lucha libre, si ce n'est dans l'atmosphère mexicaine déjantée. Réponse apportée quelques secondes plus tard : une fois un ennemi sonné au sol, il est possible d'effectuer une « plancha » sur lui, comprenez le finir d'un saut magistral visant à le broyer. Détail intéressant : la plancha fait plus de ravages si elle est effectuée depuis un point en hauteur. Ainsi, grimper sur un monticule de pneus est vivement recommandé. Bien d'autres coups inspirés de la lucha sont à découvrir sous la forme de combos s'acquérant avec l'expérience. Pour récupérer de la santé, il faudra donner des coups de pied à des poules au faciès hilarant, ce qui m'a tout de suite rappelé les lutins à qui il fallait botter le derrière dans Golden Axe afin de récupérer des potions.

Après une progression d'un classicisme indécent, nous arrivons dans un bar-restaurant dont le tenancier semble bien énervé après nous. Il envoie ses sbires nous attaquer, tandis que l'orchestre continue à jouer un morceau typiquement mexicain. Si le combat en lui-même n'est pas palpitant, le fait de pouvoir frapper les musiciens, qui interrompent donc leur partition pendant quelques secondes, est assez amusant. Vient l'heure du boss ! La surprise tient au fait qu'il sera inutile de le bourriner jusqu'à ce qu'il meure, ici il faudra étudier et décomposer ses mouvements pour trouver le moment le plus approprié pour le frapper. Une idée sympathique, le fait de chercher le point faible d'un boss étant un aspect old-school que j'apprécie, mais qui a malheureusement tendance à disparaître.

Une fois notre adversaire à terre, on poursuit dans un second niveau qui s'avère lui aussi parfaitement classique. C'est ici que j'ai préféré mettre fin à ma session de jeu, la sauce salsa ayant du mal à prendre. Lucha Fury se contente finalement de réutiliser des recettes archi-connues sans y ajouter de véritable innovation. Pire encore, cette copie vaut largement moins que les originaux, les coups comme les déplacements se montrant assez mollassons. Nos héros auraient-ils forcé sur les nachos ? Le fun du titre se situe dans ses décors et son ambiance festive bardée de clichés amusants, à défaut de se trouver dans son gameplay. Reste un jeu moyen sous tous rapports, qu'il sera forcément préférable de parcourir à plusieurs (jusqu'à quatre) plutôt que seul. Le dernier jeu que nous aura offert Punchers Impact semble à l'image du parcours du studio : décevant malgré de bonnes intentions évidentes. Reste à espérer que le jeu s'améliore au fil de l'aventure, car cette démo, vous l'aurez compris, ne m'a pas emballé plus que ça.



Qui n'a jamais entendu parler de la série Call of Duty ? Apparue il y a quelques années déjà sur nos PS2, elle s'est depuis élevée au rang de licence phare d'Activision et est désormais synonyme de ventes record (Guiness Book à l'appui !). Modern Warfare 2, précédente itération de la franchise, est rapidement devenu l'objet culturel ayant réalisé le meilleur démarrage de tous les temps, autant dire que l'épisode suivant était extrêmement attendu. Et voici donc venir, en novembre 2010, Call of Duty : Black Ops, ravissant en un temps forcément record la performance de son aîné. Mais bien au delà des chiffres de vente, ce qui intéresse le joueur est bien entendu la qualité du titre. Qu'en est-il ? Réponse dans les lignes qui suivent !

Black Ops nous propose tout d'abord un mode histoire d'une quinzaine de missions. Il nous place dans la peau d'Alex Mason -quoi qu'on incarnera ponctuellement d'autres personnages-, pendant les années 1960 synonymes de guerre froide et de chasse aux communistes. Comme fil conducteur, on retrouvera Mason sanglé à une chaise dans une salle d'interrogatoire, faisant face à une vitre derrière laquelle se trouvent ses mystérieux questionneurs. L'histoire de Mason sera donc racontée par ses propres flashbacks, qui sont autant de missions. Une trame scénaristique forcément décousue, aux ellipses nombreuses. Le lien entre les missions est peu clair et sera dévoilé progressivement, de même que la signification des mystérieux nombres qui torturent notre héros. Le final a beau être très réussi, le joueur a l'impression d'avoir parcouru les cinq heures du mode solo dans une relative incompréhension. Cinq heures, soit une durée de vie clairement en dessous de la moyenne (pas celle des Call of Duty, celle du genre FPS), mais qui s'avèrent très réussies, tant au niveau des environnements traversés, très variés (on passera de Cuba à un camp de prisonniers à la jungle vietnamienne) que de sa mise en scène explosive, assurant son lot de moments forts et d'adrénaline. On notera quelques passages variant les plaisirs, à l'image de ces séquences en hélicoptère ou en bateau.

Concernant le gameplay, on reste dans du très classique. Une gâchette pour viser, une autre pour tirer, quelques grenades, la possibilité de s'agenouiller ou de s'allonger (qui fait office de seul système de couverture), celle de sauter, de recharger ou de changer d'arme. Les fraggeurs avertis ne seront pas dépaysés par ces commandes simples à assimiler, à base desquelles il est possible de jouer de bien des manières, selon les armes à notre disposition. Un arsenal assez vaste, allant des simples pistolets aux lance roquettes, en passant par divers fusils d'assauts, fusils à pompe et snipers. Le joueur sera parfois amené à utiliser des armes plus exotiques, à l'image des roquettes valkyries. Il sera possible d'adjoindre à ces armes divers équipements, notamment en multi -j'y viens !-, comme les claymores, caméras, détecteurs de mouvements, fumigènes, etc. Le choix est donc vaste et promet donc de bonnes parties en multi.

Car oui, c'est bel et bien dans ce mode multijoueur que se situe le coeur du jeu. Un mode qui fait bien souvent, à lui seul, l'objet de l'achat du jeu, c'est dire. Il permet de jouer, en local ou en ligne, à une pléiade de modes de jeu, allant des classiques deathmatch, capture de drapeau ou sabotage à des modes plus évolués comme la domination ou la recherche et destruction. Des parties qu'on pourra aborder de façon classique ou hardcore, sans HUD et où la moindre balle est fatale. On note aussi la présence de matchs à paris des plus distrayants. Une quinzaine d'arènes de taille variable abriteront nos affrontements, des cartes soignées dans l'ensemble réservant leur lot de points-clés, spots de camping et raccourcis. Notez qu'il est possible d'agrandir sa collection de maps via trois DLC excessivement chers, permettant à qui le voudra de s'amuser sur d'autres terrains. Les armes que l'on pourra utiliser sont déverrouillées au fil de l'XP empochée et des niveaux gagnés. Ainsi, toutes les armes seront débloquées au niveau 50, un niveau à partir duquel il sera possible de « passer son prestige », cette manipulation étant possible autant de fois qu'il y a de prestiges, c'est-à-dire quinze. Des prestiges qui apportent quelques bonus en jeu, mais qui servent plus généralement à indiquer son niveau de jeu, ainsi que le temps passé en ligne. Les prestiges sont d'ailleurs devenus de véritables facteurs d'intégration sociale chez les plus jeunes, ce qui n'a pas manqué de m'impressionner. Si le fait qu'un jeu se base presque exclusivement sur son multi me déplaît fortement, il faut bien reconnaître que le fun est au rendez-vous, et que l'on passe un excellent moment, surtout entre amis, à réaliser quelques frags.

Troisième et dernier mode proposé par ce Call of Duty : Black Ops : le mode zombies. Introduit par l'épisode 5 de la série, il est très apprécié des joueurs, et pour cause ! Se défendre, seul ou à plusieurs, en local ou en ligne, contre des hordes de zombies vindicatifs, apporte un peu de sang frais -quoi de plus normal dans un mode zombies ?- à une expérience FPS jusqu'ici très classique. Les maps de ce mode sont immenses, mais pour progresser au sein des niveaux il faudra récolter des points, en tuant nos ennemis ou en réparant les portes par lesquelles ils arrivent, points qui serviront à acheter de nouvelles armes et à ouvrir les portes bloquant l'accès à la suite du niveau. Les vagues se font de plus en plus menaçantes, et la survie de plus en plus compliquée. L'adrénaline monte petit à petit, et l'esprit d'équipe est mis à rude épreuve. Le principe de ce mode zombie est certes rapidement répétitif, il n'en demeure pas moins sympathique, et mérite que l'on s'y attarde. Là encore, des maps supplémentaires sont proposées en DLC. Voilà donc pour les modes de jeu principaux de Black Ops. Notez qu'un jeu d'arcade tout à fait sympathique est présent et fait figure d'easter egg. Dead Ops Arcade, c'est son nom, n'a rien à envier à certains productions XBLA, et se montre réellement divertissant en proposant une expérience moins réaliste mais tout aussi nerveuse. Une réussite !

Abordons dans le joie et la bonne humeur l'aspect graphique du titre de Treyarch. Loin d'être vilain, Black Ops n'est pas éblouissant de beauté pour autant, certaines textures ne faisant clairement pas honneur à la HD. De plus, les expressions faciales des protagonistes du mode solo sont souvent décevantes. Il est d'autant plus paradoxal de noter que certains décors se montrent vraiment splendides, tandis que d'autres, en s'y attardant un peu, révèlent des sprites 2D des plus déplaisants. Pour autant, la qualité globale du titre concernant l'aspect graphique reste tout à fait correcte. En revanche, la partie musicale est en deçà des espérances que l'on pouvait placer en un jeu aussi attendu. On ne note pour ainsi dire aucun thème marquant, si ce n'est celui des menus du mode multi, sur lesquels on passe énormément de temps. Pour le reste, il faudra se contenter de morceaux rock assez bateaux. On appréciera tout de même la présence d'une chanson des Rolling Stones qui viendra accompagner, le temps d'une mission, les pérégrinations de nos soldats. En ce qui concerne les voix, la VF fait dans le classique avec des voix viriles de mecs qui en ont, pour nous plonger dans l'ambiance musclée du titre. L'ensemble s'en sort moyennement bien, même si certaines voix se détachent du lot (celle de Reznov en tête). Reste une synchronisation labiale à mourir de rire et des soucis de balance audio qui rendent les voix quasiment inaudibles. La VO quant à elle remplit correctement son boulot, y compris pendant les parties en ligne pendant lesquelles notre personnage parlera dans sa langue maternelle, selon la faction que l'on joue.

Nous voici déjà à la conclusion de ce test de Call of Duty : Black Ops. Et qu'en dire ? Que l'on a affaire à un FPS somme toute classique, reprenant avec succès ce que les épisodes précédents avaient pu apporter au genre, et bénéficiant d'un mode multijoueur des plus efficaces ainsi que d'un mode zombies sympathique. Reste que le solo, certes spectaculaire et jouissant d'une mise en scène hollywoodienne, est extrêmement court et que son scénario à base de flashbacks prend peu de risques, et se montre un brin confus. Or, le solo est, à mon sens, ce sur quoi doit s'appuyer un jeu pour convaincre. Black Ops mise tout sur le multi, et c'est assez dommage. Le jeu ne surprend jamais, et ne s'appuie même pas sur une réalisation digne de son statut de FPS le plus vendu de l'année. Jouer à CoD : Black Ops, c'est un peu comme aller voir un film de Michael Bay. Ça pète de partout, on prend son pied, mais au final on a déjà vu ça des dizaines de fois.

Ma note : 14/20

Les vacances sont arrivées, et votre humble serviteur va prendre quelques jours de repos. Pour autant, les parutions ne s'arrêtent pas, bien au contraire ! J'ai énormément écrit cette semaine pour pouvoir vous proposer de la lecture durant mes deux semaines d'absence, en résultent deux tests plus longs que la moyenne et un aperçu ! A défaut de pouvoir vous en avertir sur mon compte Twitter, je vous livre ici même le programme des deux semaines à venir !

Mercredi 6 juillet, à 14h : mon test de Call of Duty : Black Ops !
Samedi 9 juillet : mes premières impressions sur Lucha Fury !
Mercredi 13 juillet, à 14h : mon test de Brütal Legend !
Samedi 16 juillet : journée spéciale MemoryCardTV !

Il me reste à vous souhaiter de bonnes vacances si vous en avez, et une bonne lecture !
A dans deux semaines !