Jeu vidéo et Biologie - Stickology

- la Science du Jeu Vidéo, par Aurionis


 


Aussi incroyable que cela puisse paraître, la série Bioshock a fêté en 2017 ses dix ans. Passé le choc du coup de vieux, force est de constater que l’aura de la série n’a pas perdu de sa splendeur, et que l’incroyable puissance évocatrice de Bioshock lui vient avant tout de son épisode fondateur. Un jeu qui reste aujourd’hui encore synonyme d’excellence, et qui a su transcender ce statut de simple divertissement pour s’imposer plus largement comme une œuvre forte, avec une personnalité propre. Le jeu peut se vanter de posséder une belle quantité de fans, transportés à l’époque par les mystères de Rapture et avides d’en apprendre toujours plus sur ce théâtre inoubliable. Car au-delà de ses qualités techniques ou de sa jouabilité, c’est bien par son ambiance si particulière que Bioshock a gagné ses lettres de noblesse. Il aurait été dommage de ne pas capitaliser sur Rapture, c’est sans doute pourquoi une adaptation en roman a vu le jour en 2011. La licence de 2K a été confiée à John Shirley, un habitué des novélisations déjà à l’œuvre sur des séries aussi fameuses que Borderlands ou Doom. Au programme : une nouvelle plongée dans l’utopie sous marine, et des révélations sur une période jamais clairement montrée dans le jeu, de sa genèse à son déclin. La promesse est belle et, comme nous allons le voir, joliment tenue.