Jeu vidéo et Biologie - Stickology

- la Science du Jeu Vidéo, par Aurionis

Ce test a été publié la semaine dernière sur jeuxvideo.com, je vous le livre tel que je l'ai écrit, sans les éventuelles corrections apportées par le site. Promis, dès la semaine prochaine je me remets à écrire des tests inédits !


Si le nom de Duck Tales ne vous dit rien, peut-être que celui de la Bande à Picsou vous est plus familier. Cette série créée dans les années 80 mettait en scène le canard le plus riche du monde et ses amis dans des aventures rocambolesques. Il semblait logique de voir arriver une adaptation vidéoludique, et c'est Capcom qui s'en charge !

C'est donc en 1990 que sort Duck Tales sur NES. Il s'agit d'un jeu de plates-formes somme toute assez classique nous proposant d'incarner l'Oncle Picsou, voyageant à travers le monde pour mettre la main sur cinq trésors. Tout au long de son périple, il rencontrera les personnages secondaires de la série, à savoir Flagada le pilote, Mamie Baba, Zaza, Riri, Fifi et Loulou. Certains de ces personnages lui offriront des items (restaurant sa santé, ou lui octroyant une invincibilité temporaire), tandis que d'autres lui donneront des informations sur les environnements traversés, ce qui ne sera pas de trop ! En effet, les cinq niveaux du jeu se révèlent être de véritables labyrinthes, aux multiples passages secrets et bonus cachés. Le plus riche des canards devra ainsi se frayer un chemin à travers la jungle amazonienne, traverser un château en Transylvanie, arpenter les sommets de l'Himalaya, explorer les mines africaines, et ira même traîner ses guêtres sur la Lune ! Chacune de ces zones renferme l'un des fameux trésors, jalousement gardé par un boss, certains comptant parmi les plus grands rivaux de Picsou, à l'image de Miss Tick. Cependant, trouver le trésor ne suffit pas à notre héros ! Il sera donc conseillé d'arpenter le moindre recoin de chaque niveau, de façon à trouver les diamants et trésors cachés visant à augmenter notre score.

Fort heureusement, Picsou dispose d'une palette de mouvements lui permettant de pallier à tout obstacle. Une touche de la manette est ainsi attribuée au saut, tandis que la deuxième permettra d'utiliser l'arme fétiche de notre héros : sa canne ! Grâce à elle, il sera possible de frapper les blocs et de les envoyer sur les ennemis, d'ouvrir des coffres, et de pousser des objets. En combinant le saut et la canne on effectue un saut en appui sur cette dernière, bien plus haut et long que le saut classique. Il permet également de vaincre nos adversaires ou encore d'avancer sur des sols jonchés de piques mortelles. Ce saut s'avère tellement pratique qu'il rend le saut classique désuet. D'autres mécanismes typiques des jeux de plates-formes sont présents, à l'image des cordes auxquelles Picsou peut s'accrocher, ou des multiples pièges liés à l'environnement traversé. Malgré une certaine redondance dans les actions à effectuer, la maniabilité se révèle très satisfaisante et rend notre progression des plus agréables, bien qu'un peu simple une fois la palette de mouvements de notre héros maîtrisée. Il est toutefois possible d'ajuster la difficulté du jeu (facile, moyen, difficile), influant sur la taille de notre barre de santé.

Côté graphismes, Duck Tales s'en sort à merveille. Les environnements traversés sont détaillés, colorés, et fidèles aux régions traversées. Les adversaires rencontrés sont eux aussi réussis, à la fois amusants et nombreux, une diversité réellement plaisante. Il en existe ainsi plusieurs types, allant du lapin se cachant sous la neige à la méduse extraterrestre flottant au-dessus du sol. Picsou arbore quant à lui un certain nombre de mimiques irrésistibles. Ces graphismes, sans réaliser de prouesse pour autant, donnent indéniablement une véritable identité au titre de Capcom. Ce n'est toutefois rien comparé à la bande-son du jeu, qui fait sans conteste partie des plus célèbres de la NES ! Exploitant superbement les capacités de la console de Nintendo en la matière, elle est la grande force du jeu. Ainsi, dès l'écran-titre, on aura droit au célèbre générique de la série parfaitement retranscrit. Puis, au fil des niveaux, on retrouvera des thèmes de qualité, accompagnant à merveille les pérégrinations de Picsou. Parmi tous ces thèmes, notons celui du niveau sur la Lune, aujourd'hui encore considéré comme l'un des plus réussis de la NES.

Fort d'une maniabilité agréable, de graphismes réussis et d'une bande-son d'anthologie, Duck Tales serait-il exempt de tout défaut ? Hélas non, car il souffre d'une durée de vie mal pensée. En effet, explorer les cinq niveaux du jeu en long en large et en travers prend du temps, deux à trois heures pour en faire complètement le tour. Cependant, l'absence de tout système de sauvegarde ou de mot de passe impose de le terminer d'une seule traite, ce qui peut se révéler particulièrement énervant. Ce défaut mis à part, Duck Tales a tout bon et, fort de son succès, donnera naissance à une séquelle quelques années plus tard.


Graphismes : 16/20
Duck Tales est beau, c'est un fait. Qu'il s'agisse de ses environnements colorés ou des personnages, le jeu propose des graphismes qui, sans en mettre plein la vue, plongent le joueur dans un univers des plus plaisants.

Jouabilité : 15/20
Facile à prendre en main et amusant, le jeu se permet de varier les situations rencontrées, selon les environnements arpentés. On pourra cependant regretter que la palette de mouvements de Picsou ne soit pas plus étoffée, amenant parfois à une certaine répétitivité.

Durée de vie : 13/20
Bien que l'exploration à 100% des cinq niveaux de Duck Tales prenne deux à trois heures, soit une durée de vie plutôt convenable, l'absence de tout système de sauvegarde ou de mot de passe impose de finir le jeu d'une seule traite, ce qui ne plaira pas à tout le monde.

Bande-son : 17/20
Mémorable ! Les mélodies de Duck Tales comptent parmi les plus réussies de la NES, certaines en sont d'ailleurs devenues cultes. Les fans du dessin animé retrouveront avec plaisir son générique à l'écran-titre. On pourra chipoter en notant une certaine répétitivité dans les bruitages.

Scénario : -
Picsou part à la recherche de cinq trésors antiques. Il s'agit bien évidemment d'un scénario-prétexte pour nous lancer dans l'aventure, il serait donc superflu de noter le jeu sur ce critère.

Note générale : 16/20
Duck Tales : la Bande à Picsou remplit à merveille son contrat de bon petit jeu de plates-formes, et même plus ! On évolue avec plaisir dans des niveaux labyrinthiques réussis, et on se laisse emporter par l'une des plus belles bandes-son de la NES. Finalement, seule l'absence de sauvegarde pose problème, mais on pardonnera facilement à l'Onc' Picsou, qui nous entraîne dans une aventure de qualité. Entrez donc dans la Bande, vous ne le regretterez pas !



Salut à tous, ça faisait un moment que je n'avais pas joué à Minecraft, autant en profiter pour poursuivre mon aventure ! Après mes "exploits" de la dernière fois dans la mine, un peu de repos avec une découverte de ma map, et un peu de blabla sur les vidéos à venir. Enjoy !
Je vous invite à regarder la vidéo directement depuis Youtube pour profiter pleinement de la HD !


Ce test a été publié sur jeuxvideo.com la semaine dernière. Je vous le livre tel que je l'ai écrit, sans les éventuelles modifications apportées par le site.



Véritable star des 4-7 ans, Adibou arrive en 2001 sur Playstation. Coktel propose à cette occasion un jeu plus orienté vers l'aventure, sans pour autant négliger les bases qui ont fait le succès de la série. Qu'en est-il manette en main ?

Comme à l'accoutumée dans la série, le joueur est d'abord invité à créer un avatar, puis il est accueilli dans le monde d'Adibou, tel qu'il apparaît dans Adibou 2. On retrouve alors les personnages et les activités présents dans l'épisode susnommé. Il sera ainsi possible d'écouter les blagues de la radio, ou encore de s'adonner aux joies du jardinage avec Robitok, en pointant simplement l'action souhaitée du curseur. Cependant, il est impossible de cuisiner, et pour cause ! Kicook, le robot cuisinier, a été enlevé par une terrible Ombre Verte ! Notre petit héros prend donc son courage à deux mains, et part avec Plop son fidèle chien-ventouse à la recherche de son ami. On découvre alors la grande nouveauté de cet épisode, à savoir les phases de conduite de véhicules !

Entièrement réalisées en 3D, une première pour la série, elles nous placent aux commandes d'une voiture, d'un hélicoptère, d'un deux-roues, d'un bateau et d'un sous-marin. C'est donc une bonne vingtaine de niveaux de conduite qui attend les bambins, qui y évolueront sans mal tant les commandes sont simples à assimiler, n'employant que le stick pour se diriger et la croix pour avancer. Si certains niveaux ne consistent qu'à rejoindre la fin du tracé, d'autres imposent de récupérer des objets disséminés au bord de la route, ou encore de respecter les panneaux de signalisation. Il est également proposé de personnaliser son véhicule en modifiant sa couleur, son klaxon ou son tableau de bord dans les garages. Malgré un gameplay légèrement différent selon le véhicule utilisé ou l'environnement traversé (ainsi, la neige vous fera déraper), et bien que ces phases soient au final assez courtes, le manque de variété se fait ressentir, au risque de finir par lasser le joueur.

Ces phases de conduite sont entrecoupées de tableaux en 2D plus classiques, au cours desquels Adibou rencontrera divers personnages hauts en couleurs l'aidant dans sa quête. Il sera alors possible d'interagir avec ces personnages et les éléments du décor en les pointant simplement avec le curseur. Plusieurs activités sont à découvrir : il faudra parfois répondre aux devinettes des Arbres à Devinette pour avancer, ou encore terminer l'un des cinq minijeux allant du classique casse briques au niveau de plateformes avec Plop. Cinq jeux d'arcade, d'une qualité inégale, sont ainsi à découvrir et apportent un peu de diversité à l'aventure. En interagissant correctement avec certains éléments ou en remportant les minijeux susnommés, le joueur gagnera un objet à utiliser une fois revenu à la maison d'Adibou, une graine pour faire pousser des fraises dans son jardin par exemple. De la même façon, on débloquera de nouveaux éléments pour notre véhicule (klaxon, tableau de bord...).

Abordons maintenant l'aspect graphique du titre. Les phases de conduite arborent une 3D peu convaincante, aux décors vides et assez laids, couplée à des sprites 2D mal animés figurant les items et animaux rencontrés. La Playstation est clairement sous-exploitée par ces phases dont le seul atout est de varier quelque peu les environnements traversés. De la campagne, on visitera la ville pour finalement s'immerger dans les profondeurs marines et explorer l'épave d'un bateau. Les tableaux interactifs en 2D, en revanche, sont d'une qualité convenable et plongent le joueur dans l'univers amusant et coloré que l'on connaît à la petit mascotte de Coktel.

La bande-son d'Adibou et l'Ombre Verte constitue indéniablement son gros point fort, même si là encore les niveaux en véhicules sont un peu en retrait. Le joueur peut, à sa guise, parcourir ces niveaux en écoutant la radio de sa voiture, proposant un fond sonore amusant, ou Adibou et le véhicule lui-même, qui distilleront des conseils et remarques sur les environnements traversés. Une fois de plus ce sont les tableaux en 2D qui tirent le mieux leur épingle du jeu. En effet, les nombreux dialogues du jeu sont entièrement doublés, un doublage par ailleurs plutôt réussi, rendant les personnages secondaires très attachants. Parfois, l'un de ces personnages interprètera une chanson mettant le joueur en garde contre les dangers de la vie de tous les jours. Il apprendra ainsi à éviter les morsures de serpent, à ne pas jouer avec des allumettes ou encore à s'arrêter au feu rouge. On compte en tout une dizaine de comptines, bien interprétées, entraînantes et qui restent en mémoire.

Au fur et à mesure de sa progression, le joueur obtient des points et donc un score qu'il pourra améliorer en recommençant certaines missions, augmentant une durée de vie déjà très correcte. De plus, chaque information glanée de ci de là est ajoutée au carnet de voyage, une véritable encyclopédie consultable à volonté qui renseignera le joueur sur la faune et la flore. Fort de toutes ces phases et minijeux, et doté d'un univers mignon à souhait, Adibou et l'Ombre Verte se montre très complet et adapté à son jeune public, grâce notamment à une difficulté ajustable facilement.


Notes :

Graphismes : 10/20
Si les scènes en 2D sont bien ficelées, les phases en 3D constituant le coeur du jeu peinent à convaincre, la faute à des décors peu inspirés et une réalisation passable. Les environnements traversés sont en revanche plutôt variés.

Jouabilité : 14/20
Un gameplay simple d'accès ne sollicitant pas trop de touches de la manette et des explications claires avant chaque niveau, qui devraient convenir aux jeunes joueurs à qui se destine le titre de Coktel.

Durée de vie : 15/20
L'aventure d'Adibou est très complète, offrant de nombreux minijeux et éléments à découvrir, que le joueur pourra réutiliser dans la maison d'Adibou une fois le scénario complété. Il sera possible de rejouer la vingtaine de niveaux du jeu pour récupérer des points ou compléter son encyclopédie.

Bande son : 15/20
Des doublages de bonne qualité et des chansons entraînantes qui se retiennent sans mal. Un vrai point fort pour le titre, qui ravira les fans du petit extraterrestre.

Scénario : 13/20
Si le scénario en lui-même manque d'inspiration, les personnages rencontrés tout au long de l'aventure sont très attachants.

Note globale : 13/20
Cette première aventure d'Adibou sur Playstation ne devrait pas décevoir les jeunes joueurs à qui elle se destine ! Malgré des graphismes qui peinent à convaincre, elle embarque les tout-petits dans une aventure simple d'accès, amusante, ludique et très complète. Une bonne pioche, assurément !
Ce test a été publié sur jeuxvideo.com la semaine dernière, je vous le livre tel que je l'ai écrit, sans les éventuelles modifications apportées par le site.

Barbie peut tout faire. Tour à tour gymnaste, détective, mannequin ou encore cavalière, la célèbre poupée nous a dévoilé ses talents dans de nombreux jeux vidéo. Pour sa dernière apparition sur Playstation, en 2001, elle se glisse dans la peau d'une aventurière et nous emmène aux quatre coins du monde. Tremble, Indiana Jones, la relève arrive !

Tout commence dans un musée. Le directeur fait part à Barbie, journaliste, de son désir de mettre la main sur les pièces manquantes d'un miroir antique qu'il avait découvert étant jeune. Par chance, Barbie propose son aide et part retrouver les quatre artefacts disséminés à travers la planète. On arpentera donc les sommets tibétains, le désert égyptien, la jungle africaine et une dernière zone à déverrouiller, chaque environnement étant divisé en trois niveaux et un boss final. Barbie Aventurière est donc un jeu de plateformes, que l'on sent inspiré par la série Crash Bandicoot. Chaque niveau est un long couloir parsemé d'embûches qu'il faudra surmonter, qu'il s'agisse d'animaux sauvages, de mécanismes à activer ou encore de crevasses sans fond, ce qui ne sera pas une mince affaire. Fort heureusement, il est possible de calibrer la difficulté du jeu, autrement dit le nombre de vies allouées pour chaque niveau : dix, quinze ou vingt. De plus, en ramassant dix petits coeurs, Barbie gagne une vie supplémentaire. Si pour finir un niveau il suffit d'en atteindre la ligne d'arrivée, il faudra aussi récupérer tous les cristaux qui s'y trouvent, indispensables pour terminer le jeu à 100%.

Barbie dispose d'une palette de mouvements conséquente, qu'un niveau-tutoriel nous apprendra à maîtriser. A défaut de pouvoir attaquer, il sera ainsi possible de courir, marcher (utile sur un sol fragile), escalader, pousser ou tirer des objets, faire des roulades, actionner divers mécanismes, et bien entendu sauter. Un mouvement qui, aussi anodin soit-il, se révèle particulièrement ardu, la faute à une maniabilité trop rigide. Doser la puissance de son saut ou en changer la direction demandent bien des efforts, pour un résultat minime qui verra souvent notre héroïne finir au fond d'un gouffre. De plus, les sauts doivent être millimétrés, le jeu ayant la fâcheuse tendance de nous faire traverser les plateformes s'il juge notre saut insuffisant. Pour un jeu de plateformes, une telle rigidité est vraiment regrettable, d'autant plus que les autres mouvements répondent correctement. Difficile d'imaginer les jeunes filles, à qui s'adresse bien évidemment le jeu, s'amuser devant ces phases de plateforme bien trop difficiles à jouer. Barbie récupèrera également divers bonus temporaires au fil de son aventure : l'invulnérabilité, les chaussures à ressort, la lampe magique qui dévoile les passages secrets, le pouvoir de ralentir les plateformes, les chaussures de randonnée, qui adhèrent aux sols glissants, et enfin les chaussures de course, qui rendent les mouvements les plus basiques très difficiles à maîtriser. Chaque niveau propose son lot de mécanismes et d'énigmes à résoudre, allant du simple Simon (la reproduction d'une séquence de sons) aux dalles piégées. Dans l'ensemble, rien de très compliqué, même s'il faudra parfois tâtonner tant la résolution de l'énigme est obscure.

L'aspect graphique du jeu est plutôt plaisant. S'il demeure un manque évident de finesse, en particulier concernant les animations des personnages, on prend plaisir à traverser ces niveaux colorés, reprenant la faune et la flore des continents visités. On regrettera en revanche que la caméra prenne un malin plaisir à se placer trop près de Barbie pour que l'on voie ce qui nous attend, nous révélant parfois un trou à la dernière seconde, nous empêchant d'évaluer correctement les distances entre les plateformes ou nous masquant une partie de l'énigme pourtant nécessaire à sa résolution.
On a également droit à des cinématiques au début et à la fin du jeu, de très bonne facture.

La bande son de Barbie : Aventurière est à double tranchant. Si les quelques musiques proposées sont réussies, elles n'interviennent qu'à certains passages des niveaux, nous laissant le reste du temps en compagnie de sons d'ambiance et de bruitages à la fois répétitifs et particulièrement agaçants, à l'image du son provoqué par la récolte d'un cristal. Barbie nous accompagne de sa douce voix, distillant des conseils avisés (« attention aux tornades ! ») et s'extasiant devant la faune locale (« oh, un éléphant ! »).

En ce qui concerne la durée de vie, le jeu n'a pas de quoi rougir. On compte douze niveaux dont la durée varie entre cinq et quinze minutes, et quatre boss rapidement expédiés. Ceci dit, il faudra apprendre toutes les subtilités des niveaux, ce qui implique bien souvent d'y laisser toutes les vies à notre disposition, quelle que soit la difficulté choisie. D'ailleurs, il est conseillé de sauvegarder après chaque niveau, le moindre game over obligeant à recharger une partie, et donc à tout recommencer si l'on a oublié de sauver sa progression. Pour les plus acharnés, il est possible d'arpenter une nouvelle fois chaque niveau pour en récupérer tous les cristaux éventuellement oubliés lors de la première visite. Un mode deux joueurs est présent, et consiste en une course jusqu'à l'arrivée de chaque niveau. De quoi rehausser la durée de vie déjà conséquente du jeu, et apporter le fun dont manque cruellement le mode solo.



Graphismes : 12/20
Colorés et en phase avec les environnements traversés, les graphismes souffrent en revanche d'un manque de finesse qui, au final, rend quelques niveaux vraiment vilains. Les cinématiques sont, en revanche, de bonne qualité.

Jouabilité : 07/20
Le jeu aurait pu être un bon petit jeu de plateformes s'il n'était pas plombé par une maniabilité désastreuse pendant les sauts, et un peu trop rigide le reste du temps. Il est en revanche assez complet, et propose des énigmes agréables à résoudre, à défaut d'être toujours très claires.

Durée de vie : 12/20
Quinze niveaux qui promettent quelques heures de jeu, même s'il faut avoir les nerfs solides pour en voir le bout. Finir le jeu à 100% demandera un investissement conséquent. Le mode deux joueurs vient ajouter un peu de piment à l'aventure.

Bande son : 08/20
Des musiques de qualité, mais trop peu présentes et qui laissent place à des bruitages kitch répétés à l'envi. Dommage !

Scénario : 13/20
Barbie joue les Indiana Jones et part à la recherche de quatre artefacts. Un scénario qui, certes, tient sur un post-it, mais qui parvient à réveiller la flamme de l'aventurier qui sommeille en nous. Et puis, on voyage !


Note générale : 10/20
Finalement, cette aventure de Barbie laisse un goût amer. Si le jeu propose un concept sympathique, déjà éprouvé dans d'autres séries, il est terni par de nombreux défauts, à commencer par une maniabilité bien trop rigide qui transforme chaque phase de plateformes en une véritable plaie. Le jeu se montre au final très moyen, sans grande qualité ni réelle originalité. Barbie : Aventurière s'éloigne ainsi de son public de prédilection, et ne devrait pas tenter grand monde. N'est pas Indy qui veut.


Continuons notre exploration des indés du XBLA si vous le voulez bien. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir Aban Hawkins and the 1000 Spikes, un jeu qui sent bon le pixel et le die & retry ! Pour le moment je n'ai pu m'essayer qu'à la démo, et vous allez vite comprendre pourquoi j'ai découvert peu de choses sur le jeu en dix minutes !

Aban est un aventurier au look largement inspiré par un certain Indy. Et comme tout bon aventurier, son but est de retrouver un trésor enfoui au plus profond d'un temple truffé de pièges ! Comme le titre du jeu le laisse entendre, les pièges en question ne manqueront pas. En effet, dès le premier niveau, notre pauvre héros devra se frayer un chemin entre les dizaines de pics que comporte le temple. Les pics en question peuvent être visibles, ou entrer et sortir du sol à une fréquence définie, mais d'autres ne se montreront que si vous marchez dessus, vous laissant quelques dixièmes de secondes pour sauver votre peau. Ajoutons à cela des monstres, des trous et bien d'autres sources potentielles de mort atroce, et nous obtenons un jeu bien relevé !

Cependant, Aban a les moyens de s'en sortir ! Il dispose ainsi d'un saut classique, d'un saut plus puissant (attribué à une autre touche de la manette, un choix intéressant), et de couteaux de lancer pour se débarrasser des ennemis. Il sera également possible de pousser des blocs, nous permettant d'atteindre des plateformes en hauteur. Mais surtout, Aban est doté de pas moins de mille vies ! Un nombre à priori colossal, mais qui diminue rapidement au vu des nombreuses morts qui nous attendant à chaque niveau. Comme dit plus haut, le jeu mise tout sur le « die and retry », un bon classique des jeux retro qui obligeait le joueur à tomber dans un piège au moins une fois et à s'en souvenir pour les essais suivants. Cependant, le jeu n'est jamais frustrant à ce niveau-là, ce qui constitue à mon sens un petit exploit ! Super Meat Boy par exemple s'avérait souvent rageant, tandis qu'ici les pièges sont plus visibles ou nous laissent le temps de les esquiver, rendant notre progression, certes difficile, un peu plus agréable. C'est véritablement ce qui m'a séduit : un jeu au gameplay basique, exigeant mais jamais rageant, une belle réussite !


Le premier niveau donne le ton !


Autre réussite : l'aspect graphique, résolument rétro ! On évolue dans un véritable jeu NES, à la fois coloré et détaillé. Si, à première vue (souvenez-vous, je n'ai pas encore passé le premier niveau !) les décors sont un peu redondants, le jeu n'en garde pas moins un certain charme, je dirais même plus un charme certain !
Je ne vous cache pas qu'à la première occasion qui se présentera à moi, j'achèterai Aban Hawkins & the 1000 spikes, tant ce premier contact m'a enthousiasmé ! Peu importe si le jeu est court (bien que le fait de mourir trente fois par niveau doit sensiblement allonger la durée de vie) ou répétitif, cette dépense de 80 points -seulement !-, soit un petit euro, ne sera pas regrettée !