Premières impressions sur...

まもって騎士

 


Il y a peu, je zonais sur le marché des jeux indépendants proposés sur X360. On y trouve de tout, c'est une vraie petite cour des miracles du jeu vidéo, avec ses hits et ses daubes. Toute cette créativité qui rappelle l'époque où coder un jeu dans votre garage pouvait lancer votre carrière fait vraiment plaisir à voir.
C'est donc pendant mes recherches que je suis tombé sur まもって騎士 (prononcez « Mamotte Knight »), un jeu japonais (sans blaaague ?) à l'esthétique franchement attirante, et plus connu chez nous sous le nom de Protect me Knight. Voici donc mes premières impressions sur la démo de ce jeu atypique !

Protect me Knight frappe tout d'abord par son style 8bit très prononcé, et l'apparent classicisme de son gameplay : on nous propose de choisir un personnage parmi les quatre disponibles, chacun avec leurs caractéristiques et armes de prédilection, on choisit sa couleur et on se lance sans plus attendre dans la mission qui nous est confiée : protéger une princesse.
Celle-ci se trouve au centre de l'écran, protégée par quelques barricades de fortune que des monstres arrivant par vagues détruisent. Il nous incombe donc de faire le ménage à grands coups d'épée, via une attaque classique ou un coup à distance un peu plus puissant.
Plus on tue d'adversaires, plus la princesse est heureuse, et les petits coeurs apparaissant autour d'elle rejoignent notre compteur. Car il s'agit de la monnaie du jeu, dont il faudra se servir pour réparer, construire ou fortifier les barricades entourant la douce.
On trouvera également des catapultes, à utiliser pour occasionner des dégâts de zone. Bref, notre petit héros n'a aucun répit, l'action est soutenue à tel point qu'il arrive qu'elle devienne brouillonne mais qu'importe, on s'amuse ! A la fin du niveau, notre réserve de coeurs permet d'augmenter nos caractéristiques, avant de se lancer dans une nouvelle bataille.

Le graphisme tout en pixels de Mamotte Knight ne laisse pas indifférent. Tout en respectant parfaitement l'esthétique 8 bits de la NES, il s'affranchit des limites que pouvait imposer la console de Nintendo et nous offre donc une multitude d'ennemis à l'écran, aux sprites toujours plus impressionnants et détaillés. Un régal pour les amateurs de retro gaming et les nostalgiques, qui ne fera clairement pas l'unanimité chez les autres.
Il est important d'ajouter que l'aspect 8 bits ne se limite pas aux graphismes, puisque la bande-son est elle aussi digne d'une NES. Et c'est là qu'on comprend que Mamotte Knight n'est pas un indé comme les autres, puisque le compositeur de ces musiques n'est autre que Yuzo Koshiro ! Le génial compositeur des plus grands thèmes de Streets of Rage, qui a également travaillé sur Castlevania ou encore Shenmue (excusez du peu) nous démontre ici encore l'étendue de son talent avec des thèmes très réussis, bien qu'ils ne semblent pas aspirer à devenir aussi cultes que le précédents bébés de Koshiro.

Si Mamotte Knight semble assez répétitif en solo (bien qu'il s'agisse un excellent défouloir), l'une de ses principales features reste le mode multi. Jusqu'à quatre joueurs pourront ainsi se mesurer aux hordes d'ogres, zombies, dragons et porcs humanoïdes (?) dont la malheureuse princesse est la victime. Bref, vous l'aurez compris, je suis conquis par cette petite perle du jeu indé, qui mêle habilement hack & slash et tower defense, dans un univers coloré à l'esthétique retro très attractive. Et devinez quoi ? Le jeu ne coûte que 240 points, moins de 3€ donc. Une belle occasion de s'éclater à moindre frais !

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