[Test] Harvest Moon : a Wonderful Life (Gamecube)



NB : avant d’entamer la lecture de cet article, lancez l’entêtant thème principal du jeu ci-dessous, Breeze, qui résumera à la fois l’ambiance du titre de Natsume et mon état d’esprit le concernant.



Harvest Moon, a Wonderful Life : les joies simples

Parmi les sensations les plus excitantes que m’ait offertes le monde du jeu vidéo, il y a l’attente insoutenable d’enfin pouvoir lancer un jeu, alors que celui-ci trône sur une étagère à laquelle on n’accèdera que plusieurs semaines plus tard. Eh oui, grandes vacances obligent, c’était un mois chez maman, un mois chez papa. En d’autres termes : un mois de Gamecube, un mois de PlayStation 2. Et à de nombreuses reprises cette situation s’est présentée, mettant à rude épreuve mes capacités à patienter bien sagement. Dire que j’ai attendu le jeu chroniqué dans les lignes qui suivent tient de l’euphémisme. À dire vrai son manuel m’a servi de livre de chevet tout un mois d’été, si bien que j’avais la sensation d’avoir tout appris du jeu avant même de le glisser dans ma console. Le temps écoulé entre la découverte de Harvest Moon : a Wonderful Life dans les pages d’un magazine et le jour où j’ai enfin pu y accéder n’a été qu’une longue et continue progression de cette incroyable hâte envers un titre qui, en quelques phrases et deux screenshots, avait su m’envoûter et me promettre les bonheurs simples d’une vie de fermier virtuelle. Il fait partie de ces quelques titres à qui je pardonne tous leurs défauts tant l’expérience intra et extra-ludique qu’ils m’ont procuré valait le détour. Soyez donc prévenus que le Aurio de 2004 habitera chacune des phrases de ce test d’un jeu globalement sympathico-anecdotique, mais inestimable à ses yeux.