Les jeux vidéo violents rendent-ils (vraiment) violent ?












Si certains chercheurs sont à la poursuite de la recette permettant de créer le meilleur personnage possible en réalité virtuelle (c’est sur ce sujet que portait notre première analyse d’article), d’autres s’attachent à répondre à une question presque aussi vieille que le jeu vidéo lui-même : notre loisir préféré nous rend-il violents ? Des premières gerbes de sang pixellisées à l’ultra-réalisme des jeux actuels, de Mortal Kombat au dernier God of War, en passant par Carmageddon ou la très décriée série Manhunt, chaque génération de consoles a bénéficié de sa polémique sur la question. Il n’est pas rare que ce sujet soit remis sur le tapis dès qu’il est nécessaire de justifier l’agressivité d’une personne, souvent accolée aux termes de “solitaire” et “peu sociable”. Bon nombre de tueurs solitaires ont ainsi vu leur passion pour les FPS justifier leur passage à l'acte, sans que d’autres facteurs, notamment psychologiques, n’entrent en compte dans le jugement de médias. Du point de vue des joueurs tout cela semble évidemment disproportionné, mais il n’est pas illogique que la science tente de prouver ce phénomène.