Premières impressions sur...

Lego Star Wars 3, The Clone Wars



Je me souviens du tout premier Lego Star Wars, le seul de la série auquel j'ai joué. Il nous proposait de revivre les évènements de la seconde trilogie, revisitée à la sauce Lego. Un bon moment, assurément, quoique les critiques n'étaient pas très élogieuses.
Après avoir abordé d'autres licences (Indiana Jones, Harry Potter ou encore Batman), la série retrouve l'univers Star Wars. Cette fois, c'est la série The Clone Wars, qui se situe entre les épisodes II et III de la saga, qui est mise à l'honneur. La démo est arrivée chez nous il y a quelques jours, et je l'ai essayée pour vous !
Le premier niveau nous propose d'incarner Obi-Wan et Anakin, dans un vaisseau spatial. Première constatation : la série a bien évolué graphiquement, avec des textures plus soignées et des effets de lumière mieux fichus. Les décors sont agréables à l'oeil, ceci dit on reste dans l'esthétique Lego, qui permet assez peu de fantaisie au niveau des personnages.
On déambule donc dans des couloirs en attaquant les droïdes au sabre laser. Le maniement de nos héros m'a d'ailleurs paru plus souple qu'à l'époque du premier épisode, sur PS2. 

R2D2 nous accompagne, et nous permet d'actionner des mécanismes. Chaque type de personnage aura ainsi ses capacités : la Force et le double saut pour les Jedis, le grappin pour les personnages armés (comme Padmé), l'utilisation de terminaux pour les droïdes. Un deuxième joueur peut rejoindre la partie à tout moment, une bonne idée reprise du premier opus. On récupère toujours des pièces de Lego et des blocs cachés pour débloquer des vaisseaux. Si le premier couloir m'a fait craindre à un manque de nouveautés, la deuxième salle a dissipé mes doutes : il y a bel et bien du nouveau !
Les Jedis peuvent ainsi utiliser la Force pour déplacer les droïdes jusqu'à des plateformes éloignées, ils peuvent également locker une cible pour y envoyer leur sabre laser. Quant aux droïdes, ils devront déverrouiller certains terminaux en reproduisant une suite de lumières, à la manière d'un Simon. Le jeu se divisera parfois en deux parties, et on passera d'un écran à l'autre au fur et à mesure de la résolution de mécanismes pas toujours évidents.
Ce premier niveau reste assez similaire à ce que proposait le premier épisode, et nous offre de bons moments. Malgré tout je suis un peu resté sur ma faim, devant la répétitivité de certaines "énigmes" et concernant la facilité générale du niveau.

Deuxième niveau de cette démo : une phase en vaisseau. D'après mes souvenirs, dans le premier jeu, il s'agissait de shoot'em up très classique et pas vraiment jubilatoire. Ici, le système a été revu ! On se déplace sur un niveau, librement, en faisant face au croiseur que l'on aborde. On tire sur les tourelles, on active des mécanismes, et on peut se poser sur les zones prévues à cet effet pour aller, à pied, actionner des leviers.
Le passage à un étage supérieur se fait nécessairement en utilisant un vaisseau situé en retrait de l'action, un système un peu lourd mais qui permet une maniabilité pas trop brouillonne. Car si le vaisseau se montre difficile à contrôler dans un premier temps, on prend vite ses marques et on progresse avec plaisir. 


Globalement, cette démo m'a convaincu. Si beaucoup de features du premier épisode ont été conservées, quelques nouveautés bienvenues font leur apparition et rendent le jeu plus varié, quoiqu'il demeure toujours une certaine redondance dans nos actions. Les musiques nous plongent dans l'ambiance Star Wars sans problème. Petit bémol cependant : les jeux vidéo Lego basés sur des franchises comme Star Wars ou Indiana Jones tirent leur charme de l'esprit parodique qui les habite. 
Les scènes cultes sont revisitées à la sauce Lego, c'est à dire sans paroles et par des mimiques. Le cultissime "je suis ton père" de Dark Vador était ainsi remplacé par un Polaroïd d'Anakin et Padmé. En revanche, une licence comme The Clone Wars, qui est une série animée bien moins connue et suivie, ne présente pas de moments cultes à parodier, et le jeu risque fort de perdre une grosse partie de son charme ou de s'adresser à un public plus restreint.
Reste à espérer que ce -gros- défaut ne desservira pas le jeu, qui a l'air d'être tout à fait plaisant à parcourir, même s'il ne casse pas des briques. (vous pensiez y échapper, à cette blague ?)

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